Quoi de mieux qu'une belle photo respirant l'été me direz-vous ? Je vous répondrais avec sagesse : une photo respirant l'été et une partie de tennis de TOMY à vous faire suer, sans même avoir besoin de courir au soleil !

Avant toute chose, soyez indulgents avec moi sur cet article s-il-vous-plaît, puisque ça doit être tout bonnement le premier article à penchant rétrogaming que je rédige. M'enfin, faut bien une première pour tout... 

Donc, histoire de contextualiser un peu la chose, je dois vous confesser que je m'intéresse depuis déjà quelques mois à cet univers charmant des jeux "old school" comme diraient certains. Je ne recherche pas de produits particuliers, mais je reste à l'affut des bonnes affaires et des découvertes que le destin pose sur mon chemin. Et, la semaine dernière, j'étais en famille dans la maison de campagne. Cela permet de se ressourcer, c'est profitable par moments... Malgré le contexte rural et les multiples zones blanches du coin, je réussis toujours à trouver des endroits couverts par le réseau Orange, ce qui me permet de faire mon petit "schmilblick smartphonien" ! Et dans celui-ci apparaît le fameux petit tour sur le bon coin (beaucoup d'entre vous doivent se reconnaître à travers ces mots...). A vrai dire, je ne m'attendais à rien de fou vu l'endroit (peu d'annonces voire pas). C'était bien cela...sauf une annonce, une. Vous savez, celle qui retient toute votre attention quand vous l'apercevez. 

10€, 1979, console (ou jeu électronique plutôt) fonctionnelle. A ce prix là, je ne réfléchis pas beaucoup, j'appelle ! Je vous le dis tout de suite, je ne recherche pas du matos "in the box", je veux simplement des consoles qui tournent ; histoire de se retrouver le temps d'une session découverte (ou plus) dans la peau de ces gamins des eighties/nineties. 

 

Allez, place à la présentation en bonne et due forme !

Marque : TOMY

Année : 1979

Dimensions (L/l) : 22.3/13.5 cm

Type de jeu : jeu de tennis 

Modes de jeux : Practice, Pro1, Pro2 (solo/2 joueurs)

 Bon, tout cela en intéressera peut-être certains, mais le plus intéressant reste l'expérience. Et je vais vous relater la mienne pour clôturer joyeusement cet article...

Vendredi 12 août au soir, je m'aventure (et le terme est particulièrement bien choisi, je vous le promets) sur cette machine typée Game & Watch. Et là, à l'instar du prochain opus des loubards de South Park, la fracture se dessine. Celle qui fait mal, celle qui vous rappelle que vous n'êtes qu'humain et pire, qu'un humain joueur en 2016. Vous ne voyez toujours pas ??

Attendez, soit je suis très faible (c'est bien possible...), soit les gamers dans la fièvre des années 80 étaient "super hot" ! Puisque, la chose qui choque immédiatement un type de 20 ans prenant le jeu en mains, c'est bien sa difficulté ! Un timing parfait pour réussir un échange, 6 boutons pour se balader sur le court "tranquillement" (sans compter le bouton dédié aux services). Je vous laisse imaginer la difficulté du mode Pro2, du moins en solo... (puisque je n'ai pas eu la possibilité d'essayer le jeu autrement que face à l'ordinateur). 

Avec la vidéo ci-dessus, un lien vous permettra de récupérer le manuel (en digital et en anglais) de la bête, juste au cas où... 

Finalement, l'expérience a été intense et pour être franc ; un sentiment d'accomplissement m'a envahi lorsque j'ai entendu le son de la victoire venu pour me féliciter (ce dernier ayant mis du temps à arriver, vous devez vous en douter...). 

Encore et toujours pour la petite histoire, le soir même, Gaël Monfils était lui aussi sur le court (version HQ). Et il a perdu au sortir d'un match qui a duré environ 3h...seulement. Devant la télé, je me disais qu'au bout de 30 minutes non stop sur PRO-TENNIS, j'étais presque aussi crevé que lui. Pas la même fatigue, plus un épuisement oculaire (vu l'état de l'écran et la concentration requise), mais quand même... 

Une chose est claire, nous ne sommes pas tous égaux ! Allez, ciao les amis, jouissez bien du soleil !