Avec Attic Archive, Pixel Games UK ouvre une malle poussiéreuse où s’entassent treize jeux 8-bit venus tout droit des années 80. ZX Spectrum, Commodore 64, Amstrad CPC… Ces jeux retrouvent la lumière sur Xbox Series et Steam, avec un emballage soigné, une présentation élégante sous forme de cassettes accompagnées de leurs manuels numérisés. Ces boîtiers de cassettes peuvent être classés par titre du jeu, par éditeur ou encore par année de publication, un détail qui plaît à mon moi de collectionneur.

En plus de la présentation visuellement soignée, la technique suit avec de nombreuses options :
- Sauvegardes rapides et fonction de rewind sur quelques secondes
- Commandes remappables (sur PC seulement)
- Filtres graphiques rétro qui reproduisent le rendu CRT ou l’image un peu floue des écrans d’époque

Ci-dessous la liste des jeux groupées par leurs versions micro respectives :
- ZX Spectrum, C64, Amstrad CPC:
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- Gilligan’s Gold
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- Mutant Monty
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- Mutants
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- N.O.M.A.D.
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- Skatin’ USA
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- Super Kid in Space
- ZX Spectrum, C64:
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- Ah Diddums
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- Arcadia
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- Armageddon
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- BC Bill
- ZX Spectrum, Amstrad CPC:
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- PAWS
- ZX Spectrum seulement:
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- Mutant Monty and the Temple of Doom
Bien sûr, ces titres ne sont pas des classiques intemporels, mais il y a une belle variété de types de jeux: plateformes, shoot’em up, exploration… Allons les découvrir un par un!

Ah Diddums
Ce jeu me surprend d’abord par son thème : j’incarne un ours en peluche chargé de récupérer les cubes du coffre à jouets, les empiler et ainsi ouvrir la voie vers la sortie, tout en évitant les autres jouets jaloux qui veulent m’empêcher de sortir. L’idée et la mécanique de jeu sont originales et attachantes.
- Sur ZX Spectrum, j’ai du mal à adhérer : je ne comprends pas comment enchaîner correctement les cubes pour passer au niveau suivant. L’absence d’indication visuelle rend l’expérience confuse et rebutante.
- Sur Commodore 64, l’expérience est bien meilleure : la couleur de la bordure de l'écran indique quel cube ramasser, et lorsque je les empile en haut, j’apprécie de voir immédiatement ma progression. L’objectif devient lisible, et il ne me reste plus qu’à éviter avec adresse les tirs des soldats de plomb.
C’est un jeu sympathique, lauréat du Golden Joystick 1983 dans la catégorie « Best Original Game » par la revue britannique Spectrum Computing et, comme noté dans le Tilt 8, pg 78, “un des rares jeux qui apportent un peu de poésie dans l’univers des ordinateurs”.

Arcadia
Présent en versions ZX Spectrum et Commodore 64, Arcadia propose une expérience similaire sur les deux machines. Malheureusement, elle a bien mal vieilli.
Le principe est simple : je contrôle un petit vaisseau qui tire vers le haut, tandis que des escadrilles ennemies descendent de l’écran en surgissant par la droite, puis en traversant la zone pour nous mitrailler. Un shoot ’em up statique, comme un Space Invaders en version accélérée, mais sans en reproduire la même saveur.
Pourtant, ce jeu est de ceux ayant reçu les critiques les plus enthousiastes en 1983. Dans le Tilt 8, pg 68, le testeur s'étonnait de la nouveauté de ce jeu: “Pour une fois le jeu est présenté verticalement sur l’écran, c’est un peu surprenant au début mais on s’y habitue. Sans utiliser d’extension, ce jeu possède des graphismes et des effets sonores remarquables, ainsi qu’une grande variété dans les niveaux proposés. Un logiciel ludique passionnant. Comment gagner? C’est très simple, il suffit de tirer sur tout ce qui bouge et ne jamais rester en place.”
Certes, le jeu est rapide, nerveux même sur ZX Spectrum, mais cela ne suffit pas à masquer son manque d’intérêt aujourd’hui. Un titre qui a peut-être eu son public en 1983, mais qui ne suscite plus vraiment l’envie d’y revenir.

Armageddon
Armageddon est un jeu de défense antiaérienne dont les batteries placées en bas de l’écran doivent tirer pour intercepter les bombes tombant du ciel, représentées par de simples traits lumineux. Tout l’intérêt réside dans le calcul de trajectoire : anticiper la progression de ces trajectoires de bombes et placer mon tir de missile au bon moment pour les faire exploser. À cela s’ajoutent des avions qui passent de temps à autre, offrant des bonus lorsque je parviens à les abattre. Un mélange simple mais diablement efficace.
- Sur ZX Spectrum, l’ambiance fonctionne à merveille. L’écran noir fait ressortir les tirs et les explosions avec une élégance minimaliste. Le jeu y gagne en lisibilité et en intensité. Visuellement je le trouve très classe sur l’écran de la tv.
- Sur Commodore 64, en revanche, la magie opère moins : les couleurs et l’ambiance sont moins percutantes.
Armageddon est, dans sa version Spectrum, l’une de mes plus belles surprises de la compilation. Un titre addictif et toujours plaisant aujourd’hui.

B.C. Bill
Voilà un autre jeu qui ne manque pas de surprendre par son concept. J’y incarne un homme préhistorique chargé de ramener de la nourriture et des femmes à sa caverne, et qui peut mourir de deux manières : soit en se faisant toucher par un dinosaure, soit si je ne parviens pas à nourrir suffisamment femmes et enfants, qui finissent par mourir de faim… me brisant le coeur! Le tout est présenté sur un écran statique, où il faut frapper les proies (et les femmes, de manière très datée et sexiste) pour les traîner dans l’antre. Une fois installées, ces femmes donnent naissance à des enfants, qui agissent comme multiplicateurs de score.
La compilation propose deux versions, ZX Spectrum et Commodore 64, et c'est un excellent exemple de l’intérêt d’une telle collection où se côtoient plusieurs portages d’un jeu, car les deux versions ont ici quelques mécaniques différentes.
- Sur ZX Spectrum, c’est basique : un ou deux dinosaures qui apparaissent sporadiquement, un score qui progresse trop lentement et trop peu de difficulté. L’expérience devient vite ennuyeuse.
- Sur Commodore 64, le jeu prend une toute autre dimension. Le portage introduit des mécaniques inédites qui enrichissent fortement l’expérience : après avoir chassé un animal, il faut d’abord ramener la viande crue en bas à droite de l’écran pour la cuire, avant de la rapporter à la caverne en haut à gauche. De plus, la présence de plusieurs dinosaures simultanés (parfois quatre à l’écran !) dynamise l’action. Le bonus associé aux enfants qui sortent de la grotte rend la progression bien plus gratifiante.

Gilligan’s Gold
C’est, à mes yeux, le meilleur jeu de cette compilation, du moins dans sa version Amstrad CPC. Certes, la nostalgie est un biais car c’est un jeu que j’avais déjà apprécié dans mon enfance sur cette machine, mais je trouve qu’il n’a rien perdu de sa force ludique et de son charme.
La compilation propose trois versions : ZX Spectrum, Commodore 64 et Amstrad CPC.
- La version Commodore 64 est franchement ratée, visuellement et au niveau du gameplay.
- La version ZX Spectrum, rapide et bien animée, reste correcte mais sans éclat.
- La version Amstrad CPC, en revanche, est une véritable pépite, superbement réalisée et parfaitement jouable.
Le principe est simple au premier abord : explorer une grotte (présentée de profil, divisée en trois tableaux) afin de récupérer des sacs d’or et de les déposer dans une brouette située tout en haut du tableau. On doit composer avec des ennemis (présentés comme des brigands dans le manuel fourni avec la compilation, mais qui sont en réalité des gardiens dans la borne d’arcade originale Bagman dont le jeu est adapté). Chacun est libre de sa lecture : personnellement, j’aime me voir en brigand justicier façon Robin des Bois !
Le gameplay est d’une richesse étonnante :
- Avec un seul bouton, je peux ramasser ou déposer des objets, utiliser des échelles, ou encore une barre fixée au plafond pour m’accrocher et me laisser tomber dans un des chariots qui parcourent la mine.
- Les pioches permettent de se débarrasser temporairement des brigands, mais elles sont limitées dans le temps et à usage unique. Elles peuvent aussi briser un mur pour atteindre un sac bonus.
- Un système de bonus décroissant apporte une tension supplémentaire : chaque sac d’or rapporté dans la brouette octroie jusqu’à 4000 points, mais ce score diminue seconde après seconde… et si le compteur tombe à zéro, je perds une vie ! Ce mécanisme m’oblige à bien calculer mes trajets.

Il y a malheureusement une fausse note. Dans la table des high scores, je ne peux pas écrire mon alias, il manque un petit menu pour pouvoir choisir les lettres. Du coup, je m'appelle XXXXXXXX sur mes scores... J’espère que ce sera corrigé sur Xbox!
Autre déception, une fois tous les sacs ramassés, la mine se réinitialise à l’identique et le seul intérêt de continuer est alors la recherche du high-score. Avec de telles mécaniques et un tel potentiel, je rêvais d’un autre monde… de niveaux supplémentaires, de nouvelles grottes à explorer. Mais c’est un défaut du jeu d’origine, et non de cette compilation qui a le beau mérite de permettre de rejouer à cette pépite!

P.A.W.S.
Voilà une autre des belles découvertes de cette sélection.
On y incarne un chat dont les petits se sont égarés dans la ville. Le décor prend la forme d’un vaste labyrinthe à parcourir pour retrouver chaque chaton et le ramener à la litière, un par un. Le concept est simple, mais les mécaniques suivantes ajoutent une profondeur bienvenue.
- Les chiens représentent la principale menace : un seul contact et je perds une vie, ce qui oblige à rester constamment attentif à leurs déplacements. Il me faudra chercher à les éliminer pour garder sous contrôle la menace canine, représentée par l’indicateur K9 (K nine!), 24 chiens pouvant former une meute, synonyme de game over immédiat.
- La stamina constitue un autre enjeu. Je dois me nourrir grâce aux aliments trouvés sur le chemin, mais la ressource est limitée. Trop me rassasier au début revient à me priver de ravitaillement pour plus tard, rendant la suite du jeu bien plus difficile. Cette gestion introduit une petite dimension stratégique de mes déplacements.

La compilation propose deux versions : ZX Spectrum et Amstrad CPC.
- La version Amstrad CPC, étonnamment, n’apporte rien de plus visuellement par-rapport au ZX Spectrum dont elle recycle les graphismes mais en les privant de sons : l’expérience est donc étrangement silencieuse et plus ennuyeuse, le chat se déplaçant bien lentement.
- La version ZX Spectrum, s’impose clairement : plus rapide et agrémentée de quelques bruitages qui renforcent l’immersion.
P.A.W.S. est un titre que je classe parmi les meilleurs de cette sélection.

Super Kid
Présent dans trois versions (ZX Spectrum, Commodore 64 et Amstrad CPC), Super Kid a connu suffisamment de succès à l’époque pour donner lieu à des suites, Skatin’USA et Super Kid in Space. Néanmoins, c’est pour moi un des jeux les plus faibles de cette compilation.
J’y incarne une sorte de Superman invincible, qui ne craint pas les tirs ennemis, ennemis qu’il suffit de toucher pour les éliminer. L’action se déroule en vue de profil, dans une ville découpée en plusieurs tableaux :
- Tout en haut, dans le ciel : quelques nuages et des bonus, aucun véritable intérêt.
- Au deuxième niveau, sur les toits des immeubles : on retrouvera la damoiselle en détresse qu’il faudra juste toucher pour pouvoir la sauver.
- En bas, dans la rue : on croise une vieille dame que l’on doit escorter jusqu’à la maison de retraite. C’est le seul véritable défi du jeu, mais aussi sa partie la plus frustrante. Les ennemis apparaissent aléatoirement des deux côtés de la dame qu’il faut survoler car si je la touche ou même si je l'approche de trop près, alors celle-ci explose. C'est absurdement difficile, je n'y suis pas arrivé une seule fois, et c'est la seule difficulté de ce jeu, que j'ai vraiment trouvé ennuyeux.
Super Kid m’a donc paru être un jeu répétitif et peu intéressant.

Skatin’ USA
Skatin’ USA propose un changement de rythme après Super Kid. Mon personnage se réveille un matin sans super-pouvoirs, et enfourche son skateboard. Je me déplace de gauche à droite, en revenant parfois en arrière pour grimper plus haut et atteindre certains objets. L’objectif est simple : collecter des dollars disséminés dans la ville afin d’allumer le symbole Skatin’ USA, visible en bas à gauche de l’écran.
La compilation propose trois versions : ZX Spectrum, Commodore 64 et Amstrad CPC.
- La version Commodore 64 s’avère la plus agréable à jouer : les graphismes sont fins et l’animation particulièrement fluide, une rapidité appréciable pour un jeu de skate.
- Les autres versions, Spectrum et Amstrad, sont correctes mais moins réussies visuellement et en termes de fluidité.
Skatin’ USA est un jeu que je trouve plaisant pour un petit défi occasionnel.

Super Kid in Space
Présent dans les trois versions (ZX Spectrum, Commodore 64 et Amstrad CPC), Super Kid in Space se présente comme le troisième opus des Super Kid et c’est un jeu qui n’a pratiquement rien à voir avec l’original. Heureusement, car il est bien plus intéressant à jouer que son aîné!
Le jeu prend place dans un univers composé de plusieurs planètes à explorer. Chaque mission suit un déroulement en deux temps :
- L’atterrissage de la fusée : un petit mini-jeu rapide, qui demande précision et timing.
- L’exploration de la base : en vue latérale, dans les deux directions, je dois ramasser divers objets tout en évitant ou en éliminant les ennemis.
Le gameplay repose sur un arsenal et quelques mécaniques originales :
- Un pistolet tirant horizontalement, et une bombe lancée en diagonale pour varier les attaques. Avec une centaine de munitions pour chaque type, je dispose d’une réserve confortable.
- Un stock de cordes (là encore, une centaine), indispensables pour progresser car le personnage est très limité en saut.
Côté versions :
- La mouture ZX Spectrum est, paradoxalement, la plus agréable. Malgré ses limites graphiques, elle bénéficie d’une maniabilité plus précise et d’une musique particulièrement réussie.
- Les versions Commodore 64 et Amstrad CPC, en revanche, peinent à me convaincre : plus lourdes, moins plaisantes à jouer.
Le jeu est fluide et propose une progression satisfaisante avec une bonne dose d’action. Bien construit et agréable à rejouer, un des meilleurs titres de cette compilation.

Mutant Monty
Le gameplay repose sur des tableaux statiques où je dois déplacer Monty pour ramasser des objets tout en évitant des ennemis. Le challenge réside dans l’observation des patterns de déplacement des ennemis, et il faut souvent se déplacer au pixel près pour réussir.
Un détail amusant : le manuel du jeu est particulièrement original avec un effort constant d’utiliser des mots commençant par la lettre P !

Il y a trois versions : ZX Spectrum, Commodore 64 et Amstrad CPC mais la qualité des portages varie énormément.
- La version Amstrad CPC est la moins réussie : les sprites clignotent et le jeu perd beaucoup en lisibilité.
- La version ZX Spectrum souffre d’un déplacement aléatoire du personnage, rendant la jouabilité peu précise et frustrante.
- La version Commodore 64, en revanche, se distingue comme la plus agréable : maniabilité correcte, lecture claire des ennemis et des objets. C’est la version à privilégier.
C’est un jeu dont la progression se complique dès le deuxième tableau. La version Commodore sauve un peu l’expérience, mais l’ensemble reste en demi-teinte.

Mutant Monty and the Temple of Doom
Mutant Monty and the Temple of Doom est le seul jeu à n’être disponible que sur ZX Spectrum, mais cette version est parfaitement jouable.
Le personnage se déplace sur différents tableaux, ramasse des objets, évite les ennemis et doit effectuer des sauts au pixel près, qui rappelle énormément la référence du genre: Jet Set Willy.
Comme pour son prédécesseur Mutant Monty, le jeu se complique singulièrement dès le deuxième tableau et est un beau représentant de la difficulté des jeux vidéo de l’époque.

Mutants
Je change encore totalement de genre : il s’agit d’un jeu de tir et d’exploration en vue du dessus, dans lequel je contrôle un vaisseau spatial à envoyer dans plusieurs zones afin de récupérer un objet et revenir. Le vaisseau peut être équipé au choix de missiles, torpilles et d’un bouclier, il me faudra choisir ce qui convient le mieux à chaque zone et son type d’ennemi. Aussi, il y une zone labyrinthique où le contact avec les parois est destructeur, mais l’accomplir recharge les vies.
Mutants est un jeu qui demande un certain investissement pour être exploré à fond. Un des jeux les plus intéressants de cette compilation. Disponible sur les trois plateformes, la version C64 me semble en dessous de ses deux cousines.

N.O.M.A.D.
Enfin, N.O.M.A.D., propose là encore un gameplay radicalement différent des autres titres de la compilation. Ici, je contrôle un robot au déplacement de type tank : Gauche/Droite pour pivoter sur soi-même, Haut/Bas pour avancer ou reculer
Dans chaque niveau, il faut éviter des missiles et autres projectiles ennemis, détruire les ennemis, actionner des leviers pour ouvrir des portes et progresser dans le niveau
Tout repose sur la précision des mouvements, le rythme est plus posé que dans les jeux d’action classiques, ce qui fait de N.O.M.A.D. un titre à part, demandant patience et planification plutôt que réflexes rapides. C’est ici la version ZX Spectrum qui me semble la plus intéressante.
Ma petite liste:
Jeux à rejouer sans hésitation:
- Gilligan’s Gold (Amstrad CPC)
- P.A.W.S. (ZX Spectrum)
- Super Kid in Space (ZX Spectrum)
- Armageddon (ZX Spectrum)
- Mutants (Amstrad CPC)
Jeux à explorer mais moins marquants:
- B.C. Bill (Commodore 64)
- Ah Diddums (Commodore 64)
- N.O.M.A.D. (ZX Spectrum)
- Mutant Monty and the Temple of Doom (ZX Spectrum)
- Skating USA (Commodore 64)
Jeux moyens à faibles:
- Arcadia
- Mutant Monty
- Super Kid

13 titres pour le prix d’un sandwich !
En résumé, une compilation à acquérir sans hésiter pour ce prix, offrant plusieurs heures de jeux qui fleurent bon les années 80.
Pour 7 €, c’est un vrai bon plan pour les amateurs de rétro. Pouvoir jouer à ces jeux facilement, directement sur la télé via la Xbox avec une manette, sans passer par un émulateur, est un vrai confort. J’apprécie notamment la présentation soignée, la variété des titres proposés ainsi que la possibilité de switcher entre les différentes versions (ZX Spectrum, Commodore 64, Amstrad CPC) pour chaque titre. Cela permet de comparer facilement les portages, ce que l’on ne voit pas aussi clairement sur un simple émulateur. C’est idéal pour les nostalgiques et pour ceux qui apprécient l’aspect historique des jeux vidéo, ou encore qui veulent transmettre cette expérience aux plus jeunes. Sur cet aspect de mise en contexte, la compilation aurait pu aller encore plus loin en incluant des vidéos montrant l’utilisation de chaque machine, comment charger manuellement une cassette, le temps d’attente de chargement, ou même les publicités de l’époque. Cela aurait renforcé l’expérience historique et immersive.
Dans tous les cas, je suis enthousiaste et je ne peux qu’espérer que Pixel Games UK propose à l’avenir d’autres compilations dans ce bel écrin.
Test réalisé par JeNeSuisPasUnRobot