Après une bien belle aventure vécue en quelques week-end avec Mass Effect 1, voici le temps de trouver un peu de temps pour avancer dans Mass Effect 2.

Contrairement à ce que je croyais, je n'ai pas terminé ce deuxième opus fin 2010 mais plutôt en mars 2011. Toutefois, plutôt que de la rusher lors de quelques week-end libéré des enfants, je l'ai fait, petit à petit, chaque soir, avec eux à mes côtés, avant le dodo. Ils ont adoré m'accompagner, m'encourager ou râler quand je n'arrivais pas à terminer une mission. D'ailleurs, c'était une mission par soir, pas plus.

Toutefois, j'ai terminé la dernière séquence seul, dans le noir, avec le son à fond. Je me suis gardé le meilleur pour mon plaisir solitaire et personnel.

Alors, ce Mass Effect 2 ? Il est comment ?

Mass Effect premier du nom avait été bouclé en deux gros week-end, bien épaulé par les enfants. Mass Effect 2, beaucoup plus étoffé, a été traité de manière plus classique, avec de vrais moments de solitude face à l'aventure, et d'autres fois, une participation collective qui me poussait vers l'avant.

Je ne me suis pas procuré immédiatement le deuxième opus. J'ai lu toutes les critiques publiées sur la toile, visionné quelques vidéos et puis, une fois le tarif en occasion devenu très abordable, en avant pour les étoiles !

Mon premier contact fut comme de revêtir à nouveau un vétement que l'on a eu plasir à porter, et qui, de plus, nous rattache à un moment particulier de notre vie. Mass Effect 1 avait été une formidable aventure, avec ces personnages si bien incarnés, si tranchés mais sans caricature, que l'on prenait plaisir à retrouver ceux qui avaient survécu à la première partie et on s'interrogeait sur les nouveaux personnages. Allaient-ils être interessant à fréquenter, à jouer ?

Rapidement, la structure de Mass Effect 2 apparait clairement. La trame du scénario se met en place en douceur, et l'idée de construire son équipe par recrutement avant un affrontement final annoncé dès le début mais accessible qu'une fois certaines actions terminés, permet une montée en puissance, en suspence, tout à fait réjouissante. On parcours la galaxie pour rencontrer/délivrer/affronter de fortes personnalités, on accumule de la connaissance sur les récolteurs et on monte en puissance de feu en vue de l'attaque sucide au delà du relais Omega 4.

Par des séances de jeu assez courtes, je pus donc avancer dans l'histoire. Dans la plupart des cas, je pus boucler un recrutement ou une mission annexe sans être obligé de sauvegarder en plein milieu de l'action afin d'aller manger ou donner le bain à la petite. Preuve que la structure du jeu est fortement scénarisée, structurée et pensée. On se sent libre de faire les éléments dans n'importe quel ordre, mais une logique temporel s'impose à nous. Du grand art !

 

Bientot, le moment de passer le relais Omega 4 arrive et l'impatience de l'affrontement final est un peu douché par l'aspect un chouïa déceptif de cette mission. L'histoire avance, pour notre plus grande joie, mais cette fois-ci, l'aspect fortement structuré du scénario m'a géné et j'ai entrevu les gros cables qui tiennent le décor en carton-pâte.

 

Cette (petite) déception a été balayée lorsque j'ai commencé à compléter le scénario par les différents contenus additionnels. L'aventure du courtier de l'ombre se déroule en compagnie de Liara, un de mes personnages préférés et certainement le plus charismatique de Mass Effect, . Cette aventure m'a laissé ému et troublé par cette amitié entre mon Shepard et cette Asari pleine de vie et de félures. La scène finale est à ce titre très proche d'une scène cinématographique, avec un trait d'humour qui m'a enchanté. Cette scène est encore plus prenante du fait que le joueur cotoie le personnage depuis de nombreuses heures, a construit un imaginaire sur ce qui n'est pas montré explicitement et qu'il se projette sans difficultés dans cet univers cohérent et fort. Du grand art (bis) !

Maintenant que j'ai bouclé Mass Effect 2 avec mon Shépard mâle que je traine depuis le premier lancement de Mass Effect 1, que j'ai terminé la mission qui annonce Mass Effect 3, je laisse mon héros se reposer et j'ai relancé une aventure avec un Shépard femelle, pleine de réparties drôles et pragmatiques et j'espère pouvoir affronter bientôt les moissonneurs avec deux héros accompagnés d'une équipe totalement différente l'une de l'autre.

Vivement Mass Effect 3.