La Super Nintendo a eu un démarrage assez laborieux en Europe, reconnaissons-le. Malgré la présence de certains titres phare tels que Mario World ou Zelda, ce fut long...
Toutefois, un jeu fut un veritable accélérateur à ventes : Street Fighter II. Copie conforme du jeu d'arcade, il proposait alors un gameplay inconnu dans le monde des consoles. Très pointu à jouer, il était également accessible dans le sens où les mouvements de base sont facilement utilisables au néophyte.
Dès la sortie du jeu, ce fut un succès. Mais surtout, un phénomène nouveau apparut dans le monde des jeux vidéos : la compétition et l'amélioration des performances. En effet, comme tout le monde, je jouais dans mon coin dans un premier temps, mais très vite, l'envie de se mesurer à des adversaires humains se fit sentir.C'est ainsi que je prenais souvent ma SuperNintendo sous le bras pour aller défier des potes au cours de week-end mémorables. Je me rappelle avoir été en dessous de tout en combat (une bille, quoi...) mais j'avais du plaisir à jouer et de l'enthousiasme à revendre.
Pour une fois qu'un jeu pouvait dépasser un nombre d'heures déterminé, on prenait du plaisir à jouer et rejouer, à chercher à combattre avec le même personnage jusqu'à le connaître sur le bout des doigts : Gile dans mon cas...
C'est ainsi que des milliers de joueurs ont décortiqué le jeu, retourné les combos et pris un très long et grand plaisir - ce n'est pas sale ! - et on peut remercier Capcom de nous avoir gratifié d'un si bon jeu.
Aujourd'hui, on peut encore jouer à StreetFighter II sur émulation, sur Xbox Live ou sur une SuperNintendo trouvé d'occasion... et puis il y a StreetFighter IV !