A moins de comater dans un hôpital ou d'avoir élu domicile dans une grotte tibétaine, vous ne pouvez échapper à la déferlante GTA. Et ça tombe bien, votre serviteur a pratiqué tous les GTA (ou presque)...
nutile de vous détailler les tenants et aboutissants de ce jeu, je vous renvoie aux tests de Gameblog ou JeuxActus ou tout autre site ayant pignon sur rue.
Par contre, en lançant le dernier épisode de la série (tiens, on en parle comme d'une série TV), on ne peut être qu'emporté, happé, subjugué par cette ambiance côte Ouest, ce soleil, cette architecture. On est littéralement transporté dans un monde virtuel qui ressemble vaguement à ce que l'on peut trouver en Frisco et LA.
Et là, après quelques heures de jeu, je me suis buté à un écueil (ouille !). A force de vouloir tout intégrer dans GTA, de vouloir tout simuler (jusqu'au changement de chaussettes), de vouloir que l'on ressente la vie quotidienne des trois héros, Rockstar a sans doute atteint un point de non-retour ludique.
Je m'explique.
Jouer à un jeu vidéo est un divertissement, un délassement mais aussi une source de réflexion sur le monde tel qu'il est vu par les auteurs. C'est d'ailleurs valable pour tous les divertissements.
GTA V remplit ce rôle à merveille, mais quelquefois, on est englué dans le trop-plein. On ne sait plus quelle activité aller pratiquer, on ne sait pas trop si on doit se lancer dans les missions afin de faire avancer l'histoire ou si l'on va se balader afin de déclencher des événements aléatoires (les ? sur la carte).
Ce sentiment vous habite et ne vous lâche pas les premières heures. Puis, doucement, vous commencez à faire le tri entre toutes ces possibilités, vous vous attachez à un personnage plutôt qu'un autre - moi, c'est Mickael, tant on a un âge approchant -, vous décidez de faire ceci, puis cela... bref, vous prenez votre vie en main.
Mais en proposant autant, aussi vaste, aussi plein, aussi varié, on touche la limite du ludique pour entrer dans le chiant si on va plus loin. C'est sur le fil du rasoir que l'on se balance en permanence.
Sinon, pour tous ceux qui aiment les mondes ouverts vraiment ouverts, les grands espaces, les milliers de kilomètres carrés à explorer centimètre par centimètre, les véhicules variés, les balades sans but, les kilomètres d'autoroute à faire tombeau ouvert, les dialogues ciselés et percutants bien qu'un peu too much quelquefois, GTA V sera votre compagnon de nombreuses soirées !
Bref, et pour conclure, GTA V est pour moi l'aboutissement d'une formule qui ne pourra pas être enrichie, sans se remettre en question et sans passer à une autre représentation ludique de la simulation de vie de gangster.
Mais quel jeu, mes amis, quel jeu ! On se revoit quand j'aurais terminé l'histoire... Et entre-temps, je vous parlerai des anciens GTA, et notamment le GTA III, GTA Vice City ou encore GTA IV, mes préférés !