Mars, planète rouge de son état aura inspiré bon nombre d'écrivains
et de cinéastes, par contre dans le jeu vidéo elle n'a été que très
rarement représentée. Parmi ces raretés on retiendra la saga Red
Faction qui promettait des décors entièrement destructible grâce à son
Geo-Mode. Cette fois ci nous nous attarderons sur le troisième épisode
intitulé Red Faction : Guerrilla.

La voix de Mars.

  Vous incarnerez Alec Mason, un gars ayant fait
quelque conneries de jeunesse venu ce reconvertir en mineur. J'aimerais
vous dire qu'il est aussi charismatique que Schwarzenegger (par
exemple) mais ce n'est pas vraiment le cas, je dirais plutôt qu'il est
aussi charismatique qu'une moule morte (et gentil je suis...). Ne le
cassons pas trop non plus, les autres protagonistes ne sont guère
mieux. Cela est surement dû au doublage français qui manque réellement
de conviction. Revenons en à nos moutons, celui-ci décide de venir sur
Mars y rejoindre son frère, mais à peine arrivé Alec voit déjà qu'il ce
passe des choses pas très nette sur la grande rouge. L'EDF, la milice
locale dirige d'une main de fer les mineurs afin de satisfaire les
investisseurs. Plusieurs barrages routiers et bases militaires son mis
en place pour surveiller la population. Ah oui, j'ai oublié de vous
dire que Mars à été « Terraformée », c'est-à-dire qu'il est possible de
respiré à la surface da la planète sans gonflé de partout (cf : Total
Recall). Dès le début du jeu les soldats de l'EDF vont s'en prendre à
vous et lors d'une altercation, votre frère se fera tuer et vous vous
arriverez à vous en sortir (ca serait con un « game over » avant
d'avoir commencé à jouer, hein ?). Puis de but en blanc vous ferez
partie de la Red Faction (le dire en anglais pour plus de style), ce
sont des mineurs pas contents menés par un papy qui fait de la
résistance. Je vois déjà ceux qui vont me dire que « le scénario sent
le réchauffer douze fois d'affilé » et moi dans un murmure je vous
répondrez « oui » (j'aime The Watchmen). Enfin vous aurez compris que
la force du jeu ne vient pas du scénare, mais ne vous inquiétez pas, il
ne manque d'intérêts.

L'apocalypse était now.

  Dans Red Faction, Mars n'est pas qu'une planète
avec d'immenses plaines vides et sèches, il y a aussi des habitations,
des usines, des bases, des ponts etc.... Et vous savez quel est le point
commun entre tout ce que je viens de citer ? Et bien c'est que l'on
peut tout exploser dans la joie et la bonne humeur ! Le Geo-Mode fait
des merveilles lorsqu'il s'agit d'orchestré de belles démolitions. Le
moteur prendra en compte les lois de la gravité, le type de matériau et
la structure de la bâtisse, à vous après de placer au mieux vos charges
ou de tirer juste afin de réaliser les meilleures réactions en chaines.
Et puis quand vous détruisez quelque chose, est bien il le reste, les
dégâts infligé à l'environnement sont permanents, du coup, si vous avez
tout détruit et bien vous n'aurez plus qu'à recommencer le jeu. Il y a
quand même un tout petit bémol, c'est le peu de diversités dans le
design des installations et le peut de bâtiments sur la map. Par contre
il y a bien quelque chose que les développeurs ont oublié de donner,
c'est la référence du super marteau, je connais quelques maçons  portugais qui pourrait être intéressé (nan je ne suis pas quelqu'un qui recase les clichés).

J'vois pas Mars sur une carte postale...

  Volition (le studio de développement) a avant
tout fait en sorte que Mars soit le plus crédible possible. Donc ne
vous attendez à trouver des plages de sables fins, un ciel bleu et une
forêt. Mars c'est des pleines immenses et vide, parsemé de montagnes
avec un zeste de cratères. Quant à la map, on pourrait croire qu'elle
est grande, et elle l'est, mais étant donné les décors si ressemblant
on a l'impression d'avoir vite fait le tour. Pour ce qui est de la
partie technique, on peu dire qu'elle fait honneur à nos consoles
next-gen (et au PC quand ils auront décidé de sortir cette version). La
topographie est très bien rendu mais n'est pas destructible et assez
répétitive (sauf une région entièrement glacé et la ville Oasis). Il
faut savoir aussi que le jeu gère le cycle jour/nuit mais pas les
intempéries (juste des particules de poussière très fréquente). Les
véhicules sont variés (surtout ceux des militaires) et vous en
trouverez facilement, on pourrait juste leur reproché une gestion de la
physique « bizarre » dans le sens ou ils paraissent sacrément léger
(ils se retournent facilement). Les personnages quant à eux sont bien
rendu dans l'ensemble quoique un peu trop cloné. N'espérez pas visiter
Mars à bord d'un vaisseau militaire car ils ne sont disponibles que
dans le mode online. Pour ce qui est de la fluidité, et bien je peux
vous dire qu'elle est au rendez vous, les saccades se font extrêmement
rare et quand elles sont là c'est pour de bonnes raisons (trop
d'explosions à la fois).  

Viva la revolution !

  Vous l'aurez compris, Red Faction est un
immense bac-à-sable dans lequel la démolition sera votre but premier.
Mais d'autre type de missions vous seront assigné. En plus des missions
principales (assez répétitives on bout d'un moment) vous aurez les
missions secondaires (utile pour gagner des « trophées » ou des
« Gpoints»). Pour avancer dans l'aventure il faut d'une part effectuer
les missions principales (ce sont des logos jaune affiché sur la carte)
et d'autre part détruire les installations de l'EDF jusqu'à ce que le
pouvoir qu'il exerce sur une ville descende à zéro. Un fois ceci fait,
vous débloquerez une autre ville dans laquelle il faudra faire la même
chose. Les missions secondaires quant à elles sont un peu plus variées
(ce sont des logos de couleur vert affiché sur la carte), je vais toute
vous les expliquer :

-Contre la montre : certains véhicules sur la map sont dotés d'un
« détecteur », il faudra les amenés dans l'une de vos planques avant la
fin du temps réglementaire.

-Sauvetages d'otages : L'EDF retient de nombreux otages, il faudra les délivrés et les amenés dans l'une de vos planques.

-Traitres parmi la résistance : certains résistants vont essayer de
vendre des informations à l'EDF, à vous de les en empêché.

-Démolitions : des installations insalubres seront à démolir, à vous de le faire dans un temps record.

-Garder le point : épauler vos camarades face à l'EDF afin de garder une installation.

-Prendre le point : épauler vos camarades afin de détruire les installations de l'EDF.

-Stopper un convoi : stopper un convoi de l'EDF et détruisez-le si nécessaire.

-Détruire les biens de l'EDF : Jackson (un chauffeur bien bavard) vous
demandera de l'accompagné détruire les biens de l'EDF à bord de son
buggy surarmée.

  Voilà je pense avoir fait le tour au niveau des missions secondaires.
Vous pourrez aussi partir à la chasse aux bandes audio (point vert
clignotant sur la map), celles-ci vous permettront de trouver des
bombes surpuissantes. Quant à la durée de vie, elle est estimée à
environ 40 heures, ce qui est relativement honnête.

Ok, mais sa marche comment ? 

  Red faction a troqué sa vue FPS pour une vue à
la troisième personne, on pourrait dire qu'il est le savant mélange
entre un Gears of War et un GTA like. Tout au long de l'aventure il
faudra aussi que vous améliorez votre équipement, par exemple une fois
que vous pouvez améliorer votre bouclier faite le, les ennemies sont
particulièrement coriace et bon viseur. Pour monter dans un véhicule,
rien de plus simple, vous appuyé sur triangle ou Y suivant la console
sur laquelle vous jouez, pour tirer vous utiliser la gâchette droite et
pour changer d'arme vous utiliser le combo bouton de tranche gauche et
les flèches directionnelles. 

Requiem for Mars.

  Et voici le dernier point de ce test, la partie
audio. Je vais commencer par le moins bon pour mieux finir, et pour
ceci je vais commencer par le doublage français qui sans être mauvais
manque cruellement de conviction. Sinon la bande son est de très bonne
qualité, les musique collent bien à l'action malgré le manque de
présence, les bruitages (d'excellente qualité) ont tendance à sonner
plus fort.

Conclusion

 
Beau, bien réalisé, fun et jouissif. Ce jeu a tout de même de quoi séduir tout amateur de shoot en mal de déstructions massives, et ceux, malgré son côté répétitif.