Salut les Geeks et les Geekettes pour reprendre la célèbre formule copyrightée par Spike, host de son état.
 
Aujourd'hui je vais vous parler de mon coup de cœur de ce début d'année. Et ce n'est ni un jeu vidéo, ni un film, et encore moins un bouquin^^.
Je trouve pour ma part que l'actualité JV surtout souffre d'un cruel manque de prise de risque et d'innovation. Tout cela sent très fortement la naphtaline et je suis de plus en plus en recherche d'anciennes expériences pour m'éclater pad en main. Pour exemple, je viens de refaire Zelda Majora Mask, Tomb Raider et j'attaque Hotline Miami 2 (année 90 oblige, cela me rappel mes premiers jeux sur Amstrad). 
Comme vous pouvez le constater, je me fais un peu chier en ce moment, et étant tourné vers mon passé vidéo ludique  j'attends avec une impatience folle le prochain finding teddy 2 qui je suis sûr, sera ravir ma nostalgeek. D'ailleurs je ne peux que vous conseiller notre podcast avec un des ses papas, Julien @forzapedro qui a très vaillamment répondu à toutes nos questions: https://soundcloud.com/3n2g/podcast-3n2g-finding-teddy-2
 
Après l'intro la plus longue qu'Internet ai connu, je vais te parler du 6ème album de "the Prodigy" les doublements bien nommés...
Et quel album mes amis !!!
Le groupe réussi la prouesse de surpasser le dernier album, Invaders must Die, qui avait lui même fait la prouesse de remettre le groupe sur les rails de leur propre style. 
Le CD démarre sur le titre éponyme the day is my ennemy et pose la couleur musicale: bass explosives, caisse claire agressive, vocal saturé, ride clochée, des riffs puissants... Une Ambiance synthétique et nerveuse qui caractérise cet album et que l'on retrouve presque tout au long.
Autre point très important le côté chiptunes qui reviens sans cesse avec beaucoup de parcimonie et de précission.
Je pressent ici les influences de hotline miami et de perturbator (plus particulièrement sur les titres Beyond the deathray et Invisible Sun <3).
 
Mais prodigy c'est aussi son passé (et quel passif: the Fat of the Land pour ne citer que lui).
Ainsi on retrouve par moment des fulgurances d'invaders must Die au travers de Nasty, Ibiza, et les influences de mindfields, Narayan ou encore the narcotics suite (final magistral en 3 partie de l'album Music for the Jilted Generation) sur les titres Rebel Radio ou Medicine. 
Sans oublier les régurgitations Metal propre au groupe présentent tout au long des 56'13 minutes de cet album ainsi que leurs retours au basique de The Experience, leur premier opus. Rhythm Bomb pour ne citer qu'elle, monument de dance, génération 90, dont David Guetta le Mozart de la techno, sourd comme un pot, devrait s'inspirer... 
 
Je souhaite finir sur mon coup de cœur ,Wild Frontier, qui résume à lui tout seul ma longue diatribe. Le titre est entêtant dansant, entre delire et maitrise musical, au travers d'une mélodie sinueuse appuyée par une batterie agressive, voir excessive.
Du grand Prodigy.
 
 
Alors oui ce nouvel album, n'est pas parfait! Et comme me l'a fait souligner un ami lors d'un précédent podcast (il se reconnaitra^^) Effectivement leurs productions sont parfois inégales, cet album peut être même dérangeant parfois, à la limite de l'illégalité musicale !
Mais je dois vous avouer que j'ai depuis longtemps arrêté de chercher la perfection artistique, (pour les cons d'internautes qui cherchent encore, bon courage) car elle n'existe tout simplement pas... 
Aussi lorsque que les  "petits défauts" d'une œuvre ne nous dérange plus après plusieurs écoutes (lectures, Runs), et vous interpellent autant que ses qualités. Alors la question ne se pose plus: vous êtes sous le charme...
 
A bientôt et longue vie au 3 Prodiges.
 
Ulrich