Enfin chez nous

Après 6 épisodes sur les consoles ou la série à prie ses lettres de
noblesse sur les 2 premières consoles de Nintendo uniquement sur les
terres japonaises et américaines, la série des Final Fantasy débarque
enfin en Europe le 14 Novembre 1997 soit 10 ans après la sortie du
premier épisode. Et pas n'importe quel épisode : Final Fantasy 7 !
Avec ce jeu, Squaresoft rompit ses liens avec la firme de Kyoto pour
porter ses jeux sur la fraichement sortie console de Sony : la
Playstation. Très rapidement et grâce à cet épisode, la série des Final
Fantasy connaîtra le succès sur le vieux continent ce qui mènera à la
sortie de l'intégralité des jeux suivants ainsi que des précédents. Ce
jeu est devenu un des plus populaires et certains joueurs n'hésitent
pas à dire qu'il s'agit du meilleur Final Fantasy, voir de l'un des
meilleurs jeux de tout les temps... Sans doute à juste titre.

Une aventure épique

Une jeune fille seule dans une ruelle sombre, juste éclairé par de
petites étincelles d'un vert étrange, un zoom arrière partant de la
rue, nous présentant une ville aux allures mécaniques, noir et
inquiétante, accompagné d'une musique puissante qui monte en crescendo
jusqu'à l'apparition du titre du jeu.
La cinématique du début du jeu est tout simplement époustouflante pour
l'époque et en la voyant, on se dit qu'on va sans aucun doute vivre une
histoire pas banale.

l'intrigue vous propose d'incarner Clad, un ancien membre du SOLDAT, la
milice d'élite de la Shinra, une multinationale dirigent le monde. Vous
faites parti à présent d'un groupe écologique appelé Avalanche qui
s'oppose à la Shinra et la combat en pratiquant des actes terroristes.
C'est au début d'une de ces opérations que vous commencez le jeu. Vous
cheminez dans les rues de Midgar, la ville principale du jeu.
Cette vie déjà pas très ordinaire va être bouleversé par votre
rencontre avec Aeris, une jeune femme vivant dans les taudis, dernière
représentante d'une antique civilisation pouvant « parler » avec la
Planète et convoitée par la Shinra à la recherche de la « Terre promise
».
On pourrait penser que le seul ennemi est la Shinra mais le grand
Sephiroth, un SOLDAT réputé mort, est de retour et cherche à détruire
la Planète pour le compte d'une entité nommé Jenova, dite la calamitée
des cieux.
L'histoire racontée dans ce jeu est tout simplement extraordinaire et
pleine de rebondissements. Ainsi, certains événements resteront
profondément encré dans la mémoire des joueurs et même du genre
vidéoludique (vous voyez de quoi je parle n'est ce pas ?) tant ils sont
bouleversants et audatieux dans un média où la narration en manque
tant.
Autant que l'histoire, les nombreux personnages et les musiques donnent
de la force à ce jeu mythique. Quand on pense à Nobuo Uematsu, on pense
surtout au poignant Aerith Thème et à la force de One Winged Angel. La
puissance narrative des musiques qu'il a écrit pour Final Fantasy VII
est tout simplement incroyable et on se prend à monter le son pour
profiter au maximum des différentes mélodies qui vous entre dans la
tête et dans le cœur.

C'est à ton tour !

Niveau gameplay, on reste dans les classiques. Les combats sont au tour
par tour comme dans la majorité des Final Fantasy. Mais comme à chaque
nouvel épisode, quelques nouveautés ont fait leur apparition. Ainsi,
plutôt que de d'être cantonner dans des classes prédéfinies, ici chaque
personnage pourra être à leur tour combattant, magicien ou autre en
fonction des besoins et des envies du joueur grâce à la gestion d'objet
appelés Materia. Les Materias contiennent des capacités ou des magies
utiles en et hors combat pouvant être combinées pour ajouter certains
effets. Ce système est bien pratique car il permet de faire des équipes
non plus en fonction de votre affinité pour les personnages et non plus
leurs capacités pures. C'est aussi dans Final Fantasy 7 qu'apparais
pour la première fois le système des limites. Il s'agit de coups
spéciaux ultra puissants spécifiques à chaque personnage et utilisable
après que la jauge de break soit remplit.
Tous ces petits riens rendent les nombreux combats intéressant et
limite la répétitivité. Sans compter que pour avoir la combinaison
ultime de materia, cela vous coûtera de nombreux combats pour faire
monter de niveaux vos Materias et ainsi les dédoubler. Donc attendez
vous à tabasser du monstre !

Aie mes yeux !!

Il est dommage que dans un tableau aussi élogieux il y ait un point
noir qui gâche tout. A l'époque de sa sortie, on considérait Final
Fantasy VII comme un jeu magnifique grafiquement parlant mais il faut
bien avouer que ça à mal vieillit comme la plupart des jeux de
l'époque... Quand on y rejoue de nos jours, bien que certains décors
soient plutôt jolis, les personnages grossièrement pixelisés font très
mal aux yeux ! Aucun détail, des éléments souvent réduit au strict
minimum de trois gros polygones qui se cour après... malheureusement ça
ne passe plus.
Bien heureusement, les suites de ce jeu sont bien heureusement mieux
fichues que l'original, graphiquement, faisant rêver les joueurs de la
première heure à un remake de ce jeu mythique.
Autre défaut, La traduction française calamiteuse dont le travail a surement du être sous traité à un péruvien gaucher.

Fruit d'une trahison entre squaresoft et
nintendo, FFVII donna ses lettres de noblesses à la toutes fraichement
arrivé Playstation et permit à la console de prendre son envol pour
attendre la réputation stratosphérique qu'on lui connait aujourd'hui.
Doté d'un scénario à la fois sombre et audacieux, d'un gameplay
toujours aussi agréable à jouer, et d'une atmosphère unique, FFVII est
de la race des jeux qu'on a du mal à oublier. le soft a permit de faire
découvrir la saga au yeux du monde, et a lui donner ça réputation de
maitre du J-RPG. Même si, graphiquement le titre à vieillit, on ne
saurait conseillé aux possesseurs de PSP de se procurer cette pépite
vidéoludique et si possible dans sa version US, sans doute la plus
aboutie.
(verdict 19/20).

Test écrie par Aeris_Hikari  Pour les amateurs de l'univers de FFVII, je vous
invite à lire et passer de bon avec les fans fictions de Léonie
disponibles à cette adresse.