Mortal Kombat 2 poster

 

Retour sur la saga Mortal Kombat. Je crois que ma passion pour cette série a réellement commencé avec le deuxième épisode. Découvert sur Megadrive chez un ami, j’ai tout de suite été impressionné par les visuels plus fins que dans le précédent (toujours ce principe d’acteurs digitalisés mais en nettement amélioré) mais surtout par l’atmosphère tellement plus sombre et mystérieuse.

Bien entendu la première version du jeu que j’ai possédée et que j’ai pu réellement faire de bout en bout fut le portage Master System. Tellement plus moche et light que l’originale. Seulement deux arènes et quelques personnages en moins comme les nouveaux combattants Baraka et Kung Lao (deux de mes préférés en plus :( ) ou encore les anciens Johnny Cage et Raiden. Toujours est il que j’ai passé énormément de temps sur ce jeu. La présence de quelques combinaisons pour effectuer les attaques spéciales dans le livret aide pas mal à apprécier le jeu (bien galère à trouver sinon, je rappelle qu’il n’y avais pas Internet à l’époque :D )

Pour rentrer dans le vif du sujet, ce second volet est une suite directe du premier. Alors que le sorcier maléfique Shang Tsung est vaincu lors du tournoi Mortal Kombat par les champions de la terre, tout aurait du rentrer dans l’ordre, mettant fin à la menace que l’empereur Shao Kahn fait peser sur notre monde. Malheureusement ce dernier est bien décidé à gagner cet ultime tournoi et fait capturer certains combattants pour les amener dans son monde : L’Outworld. Obligé de poursuivre le tournoi en terrain ennemi, le dieu Raiden rassemble une nouvelle équipe de champions pour vaincre les sbires de Shao Kahn. On retrouve donc une grande partie des personnages du premier opus ainsi que de nouvelles têtes qui deviendront rapidement emblématiques de la série : Les deux combattantes masquées Kitana et Mileena, le monstrueux Baraka et ses lames rétractables, le mystérieux Kung Lao et son chapeau tranchant ainsi que Reptile le ninja vert (un personnage caché du premier opus). Shang Tsung est à nouveau de la partie aussi, plus jeune et puissant qu’auparavant, et surtout jouable !! Le personnage propose d’ailleurs un pouvoir métamorphique assez audacieux : il est en effet possible de prendre temporairement l’apparence et les pouvoir de n’importe quel perso. C’était assez impressionnant à voir pour l’époque mais, en pratique, pas aussi intéressant et fun à jouer que ça.

Tant que nous en somme aux nouveautés de cet opus de 1993, les Fatality qui ont fait la renommée de la saga se voient élevées au nombre de 2 par personnages. En contre partie, pour proposer deux alternatives non violentes, le joueur peut exécuter soit une Babality à la fin d’un combat, soit une Friendship pour humilier l’adversaire vaincu. Dans le premier cas le combattant KO est alors transformé en bébé… Un ajout certes drôle quand on le découvre, mais vite répétitif et lassant à la longue puisque toutes les Babality se ressemblent. Les Friendship sont quand à elles bien plus intéressantes puisqu’elles mettent les personnages dans des situations humoristiques toutes différents.

Le reste du jeu est globalement le même et propose peu de réelles innovations. L’intérêt est donc plus dans l’ajout de contenu et le changement d’atmosphère, qui est d’ailleurs la plus réussie de cette première trilogie et ce qui en fait un de mes épisodes favoris. Enfin pour les intéressés qui veulent en savoir plus sur le background de la saga, je recommande pas mal l’épisode Shaolin Monk, un beat’em all sympathique qui fait le pont entre les deux premiers épisodes, mais il y a de grande chances que j'en reparle prochaienement!