Bonjour ! Après, environ, un an d'absence, je vous propose une critique de Fast Racing Neo rédigée par mes petites mains.

Dans le paysage vidéoludique actuel, il est difficile de trouver des jeux de course futuriste comme on pouvait en trouver à l’époque de F-Zero et Wipeout chez Nintendo et Sony. Néanmoins, la sortie de Fast Racing Neo, le dernier jeu du développeur allemand Shin'en Multimedia, nous prouve que le genre n’est pas encore mort avec cette suite spirituelle des grands noms du genre.

Le jeu se décompose en 4 coupes, chacune d’elles composées de 4 courses avec 3 niveaux de difficultés. Se classer premier à la première coupe en mode « facile » débloquera la seconde coupe et ainsi de suite. Le jeu laisse le choix entre 10 véhicules différents caractérisés par : leur accélération, leur vitesse de pointe et leur poids qui a une influence directe sur la maniabilité. Le jeu propose aussi un contre-la-montre dans lequel il faudra battre le temps des développeurs. De plus, on trouvera un mode héros dans lequel la barre de boost est liée à la santé du véhicule. Concrètement, si l’on entre en collision trop fréquemment avec les murs ou si l’on utilise trop souvent le boost on verra partir le véhicule en fumée très rapidement. Ce mode héros est bien sûr un clin d’œil au gameplay des F-zero qui fonctionnent sur le même principe. On notera aussi la présence sympathique d’un classement en ligne des records de temps des coupes. Finalement, un mode multi-joueurs hors ligne en écran splitté à quatre vient se joindre à la fête. Même si le jeu devient moche comme un pou, on appréciera l’effort de Shin’en d’en proposer un tant ces modes de jeux se font rares de nos jours. Il sera aussi possible d’affronter les joueurs du monde entier dans un mode en ligne pour le moins anecdotique tant celui-ci est simpliste.

Le mode multijoueur se fait au détriment de la qualité graphique

Mais la particularité de Fast Racing Neo réside avant tout dans son gameplay. En effet, tous les véhicules possèdent deux phases : une phase bleue et une phase orange que l’on peut changer à tout moment. Si l’on traverse une bande accélératrice bleue en étant en phase bleue on se retrouvera propulsé à toute vitesse. Si l’on se trompe de phase, on se retrouvera à l’arrêt. Il sera donc très important de toujours rester attentif à la couleur de phase de son vaisseau si l’on veut avoir une chance de remporter la victoire. De plus, à cela s’ajoute des sphères de couleurs qu’il faudra collecter pour augmenter sa jauge de booster à utiliser au moment opportun. Car, dans Fast Racing Neo, la vitesse est le mot d’ordre, les effets de vitesse sont d’ailleurs assez impressionnants surtout une fois arrivé dans le mode de difficulté le plus élevé. Il sera donc nécessaire de mémoriser les circuits afin d’optimiser au maximum son trajet pour collecter le plus de sphères de boost et ne pas se tromper sur les couleurs de phases du vaisseau. Une mémorisation des circuits d’autant plus importante que la mort et le hors-piste dans Fast Racing Neo sont souvent synonymes de défaite tant il devient dur de rattraper ses adversaires.

Les effets de vitesses sont vraiment impressionnants

Néanmoins, le jeu n’est pas exempt de défauts. Personnellement, je pense que l’un des gros défauts du jeu repose dans sa maniabilité. Si, dans un premier temps, je m’inquiétais de me bouffer tous les murs, j’ai très vite compris que lancer un boost après un choc permettait de retrouver sa vitesse de pointe. Ainsi, les compétences de pilote et les réflexes ne seront pas particulièrement utiles pour décrocher la victoire. Il suffira de connaitre la position des sphères de couleurs et des bandes d’accélération pour toujours avoir du boost en réserve. De plus, généralement, se contenter de ne pas mourir garantira une bonne place au classement. Et finalement après avoir compris cela, on se contente d’apprendre rapidement le tracé des circuits, on prend un vaisseau full vitesse, qu’importe que l’on se prenne tous les murs tant que l’on sait où se placer pour prendre les accélérateurs. De cette manière, la difficulté hypersonic ne cause plus de difficulté, les records de temps des développeurs sont battus haut la main. Et même le mode héros où les circuits sont en miroir ne cause plus aucuns problèmes, il m’a fallu en moyenne deux ou trois tentatives par circuit.

Un petit gif, cela fait toujours plaisir.

A cela s’ajoute les effets de vitesses. Si ces derniers sont vraiment impressionnants ils rendent aussi le tout très confus, d’autant plus que la caméra se complait à trembler dans tous les sens à la moindre occasion. Même si ces effets de vitesses sont nécessaires au jeu, ils sont aussi très gênants. Cela devient même chaotique en mode héros où les couleurs se « dissocient » à chaque fois que l’on reçoit un coup (même si cela reste en accord avec le côté « néon » du jeu). Néanmoins, les circuits souffrants d’un cruel manque d’imagination, on retrouve très vite le droit chemin.

Finalement, ce que je reproche réellement à ce jeu, c’est son côté très arcade qui ne demande pas au joueur d’apprendre à manipuler son véhicule mais juste à connaître le circuit et à jouer comme un vieux bourrin quitte à se manger tous les murs. Murs qui sont de toute façon durs à voir venir avec ces effets de vitesses à outrance et cette caméra indomptable. Même si je suis un peu méchant sur ma critique, le jeu n’est pas non plus mauvais et j’ai quand même aimé jouer à celui-ci tant le genre se fait rare. De plus, je suis bien obligé d’avouer que grâce à ce jeu, j’ai rebranché ma Gamecube, je me suis refait une partie de F-Zero GX et cela m’a fait beaucoup plaisir.


C'est quand tu veux pour un nouvel F-Zero, Mr Nintendo.

 

Je suis ouvert à toute remarque pour m'améliorer dans l'écriture de critique.Vous pouvez aussi retrouver ma critique sur Senscritique. Bisous !