Ok je sais, le jeu n'est plus tout frais (2000 sur PS1 - hors Europe - 2006 sur PSP) mais c'est bien là l'un des titres que j'avais jusqu'à présent manqué sur la première portable de Sony, et que j'ai finalement acquis récemment. Après avoir terminé par le passé les épisodes Symphonia et Legendia de la série - et alors que Graces et The Abyss sont encore dans leurs boîtes - je me suis lancé dans le sauvetage du monde de Tales of Eternia.
La saga RPG de Namco fait partie de mes très bons souvenirs de gamer, et découvrir l'un de ses tous premiers opus est un véritable enchantement à la mode rétro: les décors sont en 2D (très jolis par ailleurs), les persos sont des sprites SD bien animés, l'ambiance générale du soft fleure bon les mangas d'aventure bourrés d'humour, l'histoire est agréable à suivre bien que convenue. Dans celle-ci, les deux mondes superposés de Inferia (celui des hommes) et Celestia (celui des ...) sont voués à se percuter, ce qui entraînerait inévitablement la destruction d'Eternia - nom donné au monde dans sa globalité. Un groupe de jeunes part alors en quête d'un moyen d'éviter cet apocalypse, et visitera au cours de son périple bien des lieux entrecoupés de combats.
Le système de combat est purement Tales of, avec une aire de jeu limitée à des déplacements sur une ligne, un perso que l'on dirige tandis que les autres suivent des ordres prédéfinis et l'absence de tour par tour. Plus action que stratégique donc, avec l'apport d'invocations que l'on récupérera au fil de l'aventure. Montée en niveaux, argent gagné à la fin des affrontements, achat d'équipements, déplacement sur la map avec un sentiment de liberté, tout le toutim d'un pur jeu de rôle japonais est présent dans le titre, les quêtes secondaires étant elles bien peu nombreuses. Si vous cherchez un RPG à l'ancienne, en voici un tout choisi dont le plaisir de jeu est réellement grand.