Décrié par beaucoup, Resident Evil 5 est un mal aimé de cette génération de consoles au même titre qu'un Final Fantasy 13. Beaucoup de reproches au regard des véritables qualités du soft qui souffre de sa trop grande ressemblance avec son prédécesseur et de son manque d'originalité. Alors, c'est clair que le côté horreur s'est perdu en route avec ce dernier et que le périple africain ne fait
que poursuivre cette orientation action, mais la survie est vraiment le
centre du gameplay avec ces ennemis qui nous assaillent de toutes parts
et que l'on doit soit fuir, soit dézinguer. L'ajout d'un second
personnage constamment aux côtés du nôtre ajoute au stress par le simple fait que s'il meurt, c'est game over: notre attention est alors portée
non sur notre seul héros, mais bien sur le binôme. Et des adversaires
tel l'homme à la tronçonneuse sont indéniablement source d'une bonne
montée d'adrénaline!

Incroyablement beau, le jeu possède un scénario bien plus élaboré que le précédent opus en apportant de vraies réponses et une conclusion à
l'intrigue principale de la série. On y incarne le héros d'origine Chris Redfield, en compagnie d'une nouvelle venue du nom de Sheva Alomar et
désormais employé d'une unité anti-armes biologiques. La dissolution
d'Umbrella n'a fait que transférer le problème à d'autres entreprises
aussi intéressées par les retombées financières de ces recherches, et le BSAA a donc été créé afin de les dénicher à leur tour. Chris et Sheva
ont pour mission de retrouver un terroriste vu près de la ville de
Kijuju, mais les autochtones "possédés" vont tout faire pour les
arrêter. Mortellement.

Beaucoup d'action donc, quelques énigmes classiques à base d'objets à
collecter, des boss gigantesques, des séquences de shoot véhiculées...
et une intéressante partie clonée de Tomb Raider vers la fin de
l'aventure. Une fin riche en révélations et rebondissements, un
affrontement final attendu, ceci après une vingtaine d'heures
passée à visiter l'Afrique sous tous ses angles: villes et villages,
grottes, marais, forêts, savane, bords de mer... un dépaysement réussi
pour un jeu qui, s'il n'a pas renouvelé la série, apporte une sacrée
belle pierre à son édifice.

Si vous n'avez pas encore mis le pied sous le soleil de Kijuju, optez
donc pour les édition Gold ou Move - comprenant deux chapitres
additionnels intéressants - et partez à l'assaut des origines du virus T, seul ou à deux, en splitté ou en ligne.