La vie devant soi, écrit par Romain Gary (sous le pseudonyme de Émile Ajar, ce qui lui a permis d'obtenir 2 fois le prix Goncourt, ce qui est normalement impossible) en 1975, est un roman parlant de la relation entre un enfant arabe et sa mère-nourrice juive.
Ce livre a un style très déstabilisant au départ puisqu'il est écrit par Momo, l'enfant qui raconte son histoire, et que celui-ci a de sérieux problèmes de vocabulaire et de dyslexie. Néanmois, la situation atypique et tragique attache tout de suite, grâce à la façon candide de raconter la situation terrible de Momo.
Ce livre est très abordable et agréable, malgré son synopsis malgré tout grave et terriblement réaliste. Les thèmes abordés (opposition religion juive/musulmane, le sort des péripathéticiennes qui se "défendent", la sénilité et son impact sur les proches) pousse le lecteur à se poser des questions sur des thèmes finalement de première actualité, malgré le quart de siècle de l'oeuvre ! Bref, je recommande, entre 2 sessions de jeu !