Reprise du sport pour les synapses. Une ! Deux ! Une ! Deux ! Ouille...

Après un premier opus qui m'a agréablement surpris grâce à la fraîcheur du gameplay, Level-5 re-soumet mes neurones à l'épreuve avec ce nouveau titre.

Après en avoir fait le tour ou presque (il me reste la dernière énigme mais mon cerveau a besoin de repos), je donne un constat plutôt positif de cette nouvelle aventure au côté de ce bon vieux professeur et de Luke. 

La forme dans la stabilité

Si la recette n'a que très peu évolué, je retrouve tous les éléments qui m'ont séduit : des énigmes variées et sympas soutenues par une histoire qui se tient, même si celle-ci ressemble à mon goût un peu trop à celle du premier épisode. Les graphismes en 2D crayonnés style ligne claire donne une impression de bande dessinée qui ajoute beaucoup à la sympathie du titre. Les innovations (je retiens l'appareil photo, une plus grande variété des décors, le hamster est inutile à mon sens) sont bienvenues mais somme toute très limitées. Mais la recette fonctionne toujours aussi bien.

Vous pouvez répéter la chanson ?

En ce qui concerne les bémols, je donnerais la musique, celle des énigmes est toujours la même depuis le premier, et elle a chez moi maintenant un effet carrément anxiogène. Je sens monter en moi la frustration d'une énigme sur laquelle je bute dès que j'entends les 3 premières notes... Car forcément, lorsqu'on bloque sur une énigme, on peut l'entendre longtemps, voire très longtemps ! Les autres mélodies ne sortent également pas du lot, et ont un effet plutôt négatif sur le rythme de l'aventure, mais en même temps il s'agit d'un jeu d'énigme et non pas d'action...

Tu veux du rab ? Tiens prend un taquin !

En parlant de celles-ci, de nombreuses énigmes sont vraiment originales, et posent des questions vraiment nouvelles à la logique, l'attention, l'astuce... L'observation est également à l'honneur dans cet épisode, même si on ne cherche pas longtemps des détails sur un écran de DS tellement c'est petit. Par contre, on a quand même l'impression que dès que les concepteurs veulent relever la difficulté d'un cran, ils ont sans arrêt recours aux puzzles basés sur le taquin... Ainsi le puzzle final, le boss de fin pour notre petit cerveau est encore une fois un puzzle de ce type, après la fameuse princesse du premier. Et il est vrai que ces taquins sont pour certains d'une énorme difficulté qui m'a fait m'arracher les cheveux (!@$% de poubeeeelle). Ça va parce que je les perds pas encore, mais lorsque le 3ème épisode paraîtra chez nous, j'aurais peut-être une capillarité plus sensible à ce détail...