Le jeu que l'on connaît chez nous sous le nom Megaman se nomme en
réalité Rockman au Japon. Ne me demandez pas pourquoi, j'ai toujours pas compris pourquoi on a ce changement de nom à travers les continents
pour de nombreux jeux.

Bref, Megaman est un jeu NES sorti le 17 décembre 1987 (oui ça date)
au Japon, dans le même mois aux USA et toujours le même mois en
Europe... mais 2 ans plus tard ! Eh oui à l'époque on était vraiment
mais vraiment la dernière roue du carrosse.

Le concept de ce jeu est sorti de la tête bien remplie de Keiji
Inafune
qui s'occupera plus tard des Onimusha et Dead Rising. Il a
récemment beaucoup fait parler de lui en déclarant que l'industrie du
jeu vidéo était morte.

A sa sortie le jeu a fait sensation et apportait avec lui quelques
apports de taille. Le fait de pouvoir choisir l'ordre dans lequel on
affronte les boss était bien trouvé et on pouvait même y retourner à
volonté. On pouvait même récupérer l'arme de chaque boss pour l'utiliser contre ses collègues !

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En 20XX, un professeur nommé Light et son assistant Wily donnèrent
vie (façon de parler) à 8 robots nommés Rock (notre héros), Roll,
Cutman, Gutsman, Fireman, Iceman, Elecman et Bombman pour sauver
l'humanité. Dans sa perfidité, le professeur Wily s'empare des robots
afin d'assouvir ses envies de dominer le monde (comme par hasard !).
Mais Rock et Roll arrivent à résister et c'est ainsi que Rock gagne son
armure bleu et son canon plasma pour déjouer les plan du Pr. Wily et
sauver le monde.

Rien de bien original là-dedans mais bon on est à la fin des années
80.

Et là, quand on lance le jeu, c'est l'une des spécificités du jeu qui nous saute à la tronche : les musiques. Les musiques 8-bit style sont
énormissimes et sont assez nombreuses : une pour chaque niveau. C'est
véritablement l'une des marques de fabrique de la série Megaman.

Et là on débarque dans le jeu avec un écran de sélection. 6
vignetttes représentent chacune un des boss du jeu. On peut le faire
dans l'ordre souhaité mais la subtilité qu'on en tirera est que chaque
boss a sa petite faiblesse. Le joueur essaiera donc de les faire dans le bon ordre pour en venir à bout plus simplement (ou en venir à bout tout court ^^).

Mais dans chaque niveau c'est tout un parcours du combattant qui s'étend devant nous. Les niveaux sont plutôt courts mais vous n'en verrez la
fin qu'après des dizaines d'essais car la série est également réputée
pour être très difficile. C'est certes moins sadique qu'un Ghouls N'
Ghosts
mais seuls les plus doués et acharnés du pad n'abandonneront pas. Les ennemis qu'on vous envoie ont des mouvements parfois assez
imprévisibles et ne manqueront pas de vous toucher de nombreuses fois.
On pourrait aisément ranger Megaman dans la catégorie des jeux qui ne vous aiment pas. En effet, en plus des ennemis ce sont les décors qui conspirent
contre vous. Passer certains passages nécessiteront un excellent doigté
et un timing pile poil comme il faut. La moindre erreur peut être
fatale. Heureusement que vous possédez une barre de vie parce que sans
ça tournerait à l'impossible. A noter que les 6 boss de départ ne font
que cacher la partie la plus dure du jeu dont le passage de fin qui est
carrément hyper compliqué. Il faut vraiment des nerfs d'acier. Ce que
j'ai su avoir puisque je vous annoncer fièrement avoir terminé le jeu
(après d'innombrables Game Over).

Et pour vous défendre vous n'avez au départ que votre fidèle canon
plasma que vous ne pouvez diriger que tout droit. Contrairement à Resident Evil du même éditeur, vous pouvez tirer tout en courant ce qui
se révèle bien pratique. Bien sûr, après chaque boss battu vous vous
appropriez son arme plus pratique qu'une autre selon les situations.
Petit bémol : il faudra passer dans le menu pour passer d'une arme à
l'autre. A part le bouton tir il y a bien entendu la touche saut. Sauts
que nous pouvons doser en appuyant plus ou moins longtemps sur le
bouton. Et ça a une très grande importance, notamment contre un certain
boss (jaune, de surcroit).

Conclusion

Megaman premier du nom est le fondateur d'une série qui continue
encore aujourd'hui à arborer le même rendu graphique. Bizarrement, ces
pixels ne m'ont pas piqué les yeux (sauf le ciel monochrome). C'est soit que je suis désormais
habitué à jouer à ce genre de jeu, soit que le jeu n'est pas si
désagréable à l'oeil que ça avec ses décors variés et bien construits.

Le jeu possède un concept de base génial servi par une maniabilité un peu rigide mais pas trop et qui malgré la difficulté encourage le
joueur à recommencer encore et encore une même séquence. La musique
entrainante doit y être pour beaucoup. Les joueurs ne l'ayant pas fini
doivent être nombreux mais ils doivent garder un excellent souvenir de
ce jeu NES qui leur a procuré ce plaisir si particulier qu'est celui
d'être fier de soi après un exploit.

Pour tous les fans de retro-gaming Megaman est un jeu qu'il faut
absolument essayer (je ne vous demande pas non plus de le terminer) même s'il pourrait provoquer quelques pétages de plomb et fureurs.