Oui, c'est une blague. Cela fait presque une semaine qu'Aurélie Filippetti a considéré que le courrier reçu par Google était une menace lancée par le référenceur. « Menace » consécutive au magnifique projet de taxer Google sur les référencements d'articles de certains médias français.


Vous avez bien lu, cela revient à reverser des commissions à chaque lecture d'article référencé par Google. C'est un peu comme si vous demandiez à la poste de payer à chaque fois que vous trouvez le numéro de téléphone d'une entreprise dans l'annuaire.

La ministre estime que Google se sert de la notoriété des sites de presse pour attirer des lecteurs et ainsi se financer grâce à des revenus publicitaires. Si je trouve que ces groupes doivent payer des impôts comme les autres, il faut tout de même être sacrément gonflée pour pouvoir penser que c'est Google qui profite des titres de presse et non l'inverse. J'aurais été à la place de Mr Google, j'aurais de suite arrêté tout référencement des titres de presse français pendant une semaine. Juste comme ça pour voir et leur faire comprendre qui est gagnant dans l'affaire.

Parce qu'évidement les dits sites de presse survivent également grâce à la pub. L'argent ne tombe pas du ciel. Il serait peut être temps que ces éditeurs versent de l'argent à Google pour être mieux référencés. Après tout c'est ce qui se fait pour le botin (des encarts plus grands et mieux visibles). Je sais que c'est déjà possible, mais puisqu'on aime forcer les gens en France, pourquoi ne pas sortir aussi une loi en ce sens ?

Les politiques ne vivent décidément pas dans le même monde que nous... Vous croyez ça vous ?