Le grand drame quand vous êtes un abruti, c'est qu'il vous faut toujours une nouvelle raison pour alimenter un blog en articles, en plus de vexer les gens. Tandis que certains prennent leur envol avec succès, démarrent de nouvelles aventures, imaginent de nouveaux concepts ou travaillent dans l'ombre afin de perfectionner un projet, d'autres glandent, traînent et errent en quête de nouvelles motivations.

S'il fut un temps où j'étais capable de suivre l'actualité du monde du Jeu Vidéo, la baisse de qualité de l'information, les polémiques infondées ainsi que les querelles de cour d'école sont autant de raison qui poussent à ne plus accorder de temps à une telle préoccupation. Sans oublier qu'en vieillissant, vous préférez vous faire un avis sur la situation plutôt que de s'attarder sur la position de spécialistes auto-proclamés et dont la légitimité n'est pas toujours avérée.

Ainsi, les occupations varient, s'adaptent aux conditions. Le joueur fauché va peut-être tenter de trouver de nouveaux divertissements, d'investir dans des titres économiquement plus abordables ou de se fixer de nouveaux défis, de nouveaux challenges quand celui-ci fixe un écran.

Quitte à aimer un jeu, pourquoi ne pas aller au-delà de la magie, chercher les astuces, les glitchs, les erreurs qui peuvent permettre d'achever ce dernier bien plus rapidement que l'on ne pourrait l'imaginer. Le speedrun, "petit" phénomène de ces derniers mois, est une manière de s'accorder un nouveau challenge. Et il se trouve qu'il est plutôt simple de s'y intéresser tant les streams de spécialistes en la matière fleurissent sur la toile.

L'intérêt de ces petits articles est donc de s'attarder sur des jeux speedrunnés, sur des speedrunners confirmés ou dont le talent et le travail attise l'attention de joueurs qui ne comprennent pas comment il est possible de terminer Final Fantasy VII en moins de dix heures, Super Meat Boy en moins de vingt minutes et A Link To The Past en à peine plus d'une heure.

Les quelques avertis savent à quel point cette discipline me passionne ces derniers temps et ce n'est pas la qualité croissante des émissions en la matière qui vont me pousser à m'en éloigner. D'autant qu'en Janvier aura lieu l'AGDQ 2014 qui promet du très lourd, si vous voulez mon humble avis.