Bref, qu'est-ce que ce Pandemonium? Car les plus jeunes ne
pourraient pas connaître ce jeu de plate-forme sortit en 1996 sur PS1,
ainsi que sur Saturn et PC. Et il marquera son temps car il a une petite particularité: c'est le premier jeu de plate-forme en 3d.
Mais même si les environnements sont en 3d, le gameplay reste plus
classique en restant en 2d, c'est à dire que vous ne pouvez diriger votre personnage que de gauche à droite et de bas en haut,
comme un mario sur Super Nes par exemple. Mais cette alliance de 3d et
2d va permettre des mouvements de caméra tout autour de votre personnage, ce qui rend la chose assez dynamique, et même
nouveau pour l'époque.

Mais d'ailleurs, qui allez vous diriger? Et bien le jeu propose 2
personnages avec leur petite particularité. On a tout d'abord Nikki,
acrobate, qui pourra effectuer un double saut. Et ensuite Fargus, bouffon, qui effectuera des roulades pour occire ses
ennemis. Mais Nikki reste le personnage le plus intéressant car la
possibilité de faire un double saut dans un jeu de plate-forme peut faciliter bien des situations.

Ils pourront aussi récupérer des pouvoirs magiques dans les niveaux, on en distingue 3. La boule de feu, classique, le pouvoir de la glace
qui congèle vos ennemis quelques secondes le temps que vous fonciez sur eux et qu'ils éclatent, et le pouvoir de réduction
qui rend vos ennemis tout petit pour que vous puissiez les écraser (avec un magnifique bruitage). Mais ce n'est pas tout, à certains moments précis du jeu vous allez pouvoir vous métamorphoser en un animal disposant de nouvelles caractéristiques, la grenouille
pourra effectuer de grands bons, la tortue pourra se réfugier dans sa carapace, le rhinocéros défoncera tout sur son
passage en courant et le dragon en plus de voler crachera du feu.

Pourtant, le jeu peut paraître assez simpliste au premier abord,
mais il n'est pourtant pas simple. Suivant une logique des jeux sans
sauvegardes des plateformes précédentes, vous allez avoir a votre disposition un certain nombre de vies qui une fois tombées a
0... vous assurera un game over. Et croyez moi, certains passages sont
assez corsés et il faudra être très réactif. Mais vous allez pouvoir augmenter ces vies en récupérant des sortes de pièces
de différentes valeurs qui une fois arrivée à 300 retomberont à 0 en
vous donnant une vie supplémentaire. Mais même si le jeu ne dispose pas de sauvegardes, à chaque fin de niveaux vous allez
avoir des mots de passes pour pouvoir accéder au niveau terminé via le
menu principal. De plus si vous réussissez à récupérer un certain pourcentage de pièces, vous aurez accès à un niveau bonus
qui vous permettra de tenter de récupérer une nouvelle vie.

Et niveau réalisation alors? Et bien, il se fait vieux ce petit, et
ça se voit... malgré tout les ambiances sont réussies, forêts,
déserts... avec même quelques niveaux assez excentriques. La bande son est de qualité, surfant sur une certaine vague techno des
années 90 mais le tout en correspondant à l'ambiance du niveau. Les
bruitages sont dans la veine décalée du titre et peuvent pousser à sourire.

 

 

Une année plus tard sort Pandemonium 2. On y retrouve toujours le
même système de gameplay, qu'on peut appeler 2,5d, et les mêmes
personnages. Mais ils ont bien changés, enfin surtout Nikki. Au revoir la jeune fille du premier volet et bonjour la femme fatale,
ses cheveux ont poussé, elle a gagné des formes et utilise du
maquillage. Elle garde quand même sa faculté de double saut qui se révèle toujours aussi pratique. Fargus, lui, est toujours égale a
lui même, déjanté, et encore plus ici, il porte un costume d'Elvis. Il
peut toujours effectué ses roulades mais dispose d'un nouveau mouvement, surement pour rendre le personnage plus attrayant à jouer. Il peut maintenant lancer son « sceptre » vivant sur ses
ennemis.

Du premier volet, la boule de feu est le seule sort encore présent.
Elle s'utilise de la même façon avec les 2 personnages. Vous allez
pouvoir aussi récupérer une sorte de super boule de feu, Nikki pourra la guider et Fagus sera tout en feu et mettra le feu a
ses adversaires. Le dernier sort est assez original, Nikki lancera une
sorte d'éclair sur l'adversaire et vous devrez appuyer plusieurs fois pour le réduire en miettes; Fargus lui collera Sid,
son sceptre et vous pourrez gonfler l'ennemi pour lui sauter dessus, ou
l'éclater comme un ballon.

Hélas vous allez devoir dire adieu aux transformations en animal.
Ces dernière seront en quelque sorte compensées par des phases en
véhicules, avec un robot géant ou encore un canon. Alors oui, quand on essaye d'imaginer ces véhicules dans l'univers de
Pandemonium premier du nom, cela peut paraître étrange, mais le 2 est
complétement différent.

Adieu l'univers fantaisiste un peut enfantin, on a à faire à un
univers assez barré, avec des textures très étranges, un peut une vision sous LSD... enfin j'imagine. Personnellement j'ai eu vraiment du mal a accroché, j'ai trouvé ces décors sans âme, pas de
réelle continuité. Mais bon les goûts et les couleurs... Techniquement
parlant, c'est travaillé, assez joli pour de la PS1. Mais il arrive quelques fois, plus que dans le 1, qu'il y ai de
légers ralentissements. La construction même des niveaux est légèrement
différente, on y joue plus sur la hauteur, plus seulement de droite à gauche.

Le système de « sauvegardes » est toujours identique, avec des mots
de passes, et vous pourrez avec accès a des niveaux bonus.

Pour finir, avec la bande son, les musiques restent toujours sur la
vague électro, assez quelconques. Mais les voix et les répliques sont
toujours sympathiques.

 

 

En bilan que peut on dire? Le premier Pandemonium a vraiment marqué
son époque par son gameplay et son aspect visuel. Et même s'il reste
assez difficile, il reste agréable à jouer. Sa suite, quand à elle, a peut être gardé le même gameplay mais a apporté un
aspect visuel vraiment différent, assez étrange. Et le jeux est vraiment difficile durant certains passages (le dernier niveau... argh). Donc pour moi si vous voulez connaître la série,
commencez par le premier volet, votre argent ne sera pas perdu.

 

Article tiré de mon blog otakunivers