Scribblenauts, c'est comme un super film que l'on attend
beaucoup mais qui au final nous déçoit à cause de pas mal de p'tites choses.

La plume
blesse plus que l'épée, cet adage vieux de je ne sais quand, est le noyau dur
de Scribblenauts. Pour attraper la starite de chaque niveau, il va falloir écrire
l'objet dont vous aurez besoin, et comme par magie, il prendra forme sur votre
Double Screen de Big N (la DS de Nintendo, vous suivez ?!). Cela serait super
si le correcteur ne pétait pas SOUVENT les plombs à cause d'un accent oublié
(ou un simple mot qu'il ne connaît pas), et si cette PUT... de jouabilité au
stylet était nickel (ce qui n'est clairement pas le cas).

La variété est de mise car votre seule barrière est votre
imagination pour résoudre les centaines de tableaux présents (certains sont
retors même au début), le système de progression est bien trouvé (vous gagnez
plus d'argent si vous n'utilisez pas trop de fois les mêmes mots, etc...). Les
graphs ont un style crayonnés charmant, et les sons sont mignons à souhait. Il
y a un véritable effort de la part de 5th Cell (le développeur) de changer
notre manière de jouer et de nous plonger dans un univers agréable.

Scribblenauts
n'est pas un mauvais jeu car il est le 1er de son genre, et en tant que
précurseur, ses défauts sont bien présents et rageants. A vous de voir si vous
voulez passer outre (comme moi) ou si patienter pour un 2ème épisode (prévu pour cet automne) serait plus judicieux.