Rituel à la période des fêtes de fin d'année (voir mon Bilan Jeu Video 2013), l'heure est venue de faire le point sur mes occupations vidéoludiques de 2014. Une année qui marque définitivement mes affinités pour le Jeu Video fait de pixels, de sprites et de scanlines (bien régler son écran CRT à tube, c'est important !). Je suis moi-même étonné de constater combien la partie Retrogaming prend de la place dans ce bilan. Cela dit, je garde un oeil intéressé (c'est un euphémisme) sur toute la production vidéoludique actuelle et je me garde "pour plus tard" les dizaines de jeux xbox360/ps3 qui m'intéressent et qui sont déjà dans ma ludothèque, bien au chaud.
C'est avec Super Mario 3d World sur WiiU que l'année a (bien) commencé. Héritier direct du très bon Super Mario 3D Land de la 3ds, le rejeton WiiU a su se distinguer de sa parenté portable grâce à une orientation multijoueurs qui, selon moi, est le plus gros argument du titre. Parcouru de bout en bout en multi local avec ma compagne, ce fut un plaisir de braver ensemble cette effervescence d'inventivité insufflée au level-design ("Nintendo, Mario tout le temps blablabla"... mais on ne rejoue jamais les mêmes situations dans le plus perpétuel des renouvellements). Petite réserve toutefois sur le mode de représentation graphique du jeu qui, s'il faisait sens sur 3ds (effet de profondeur réussi, perception juste et précise des distances etc.), m'a un peu gâché l'expérience de jeu sur WiiU, privée de la 3d. Rien d'insurmontable mais j'ai ressenti un léger inconfort sur l'appréhension de l'espace 3d du titre.
Toujours sur WiiU, c'est l'excellent Zelda Wind Waker HD que j'ai refait dans sa plastique HD ultra confortable. Au contraire de son jolie Coffret Collector décevant en contenu, Wind Waker propose des heures d'Aventure sucrées dans un univers coloré rafraîchissant au possible. J'avais fait le jeu sur gamecube à l'époque de sa sortie, en finissant la quête principale, un peu désenchanté par cet univers charmant mais trop vastement vide. C'est en le refaisant à 100% avec ma compagne quelques années plus tard que j'ai véritablement apprécié le parti-pris du jeu qui mise finalement tout sur ses quêtes annexes poussant à l'exploration des moindres recoins de l'univers. Pas de surprise, c'est avec tout autant de plaisir (armé de mon bloc-note et d'un crayon) que j'ai reparcouru les flots d'Hyrule immergés en finissant le jeu une nouvelle fois à 100% (galerie Tendo complétée, gloire de Mercantile restaurée, tous les quarts de coeur acquis, toutes les cartes trouvées, pouvoirs au max etc.). Les mers de Wind Waker n'ont plus aucun secret pour moi.
J'ai accueilli Mario Kart 8 et son Coffret Collector avec hâte, mais je dois avouer que je ne m'y suis pas encore mis sérieusement. Avec son double DLC qui rajoute 50% de contenu en plus pour à peine 12 euros (c'est rare !), j'ai de quoi faire pour 2015. Je l'ai parcouru de loin tout de même en faisant des courses en pur casual. Très sympa et peaufiné de manière flagrante, j'attends de roder le jeu pour m'en faire une appréciation plus pertinente.
Le petit trésor de l'année : Donkey Kong Country Tropical Freeze, me conforte dans l'idée que Nintendo est le support privilégié pour qui aime la plateforme et le Jeu Vidéo "à l'ancienne" réalisé avec le savoir-faire actuel. Véritable petite perle de créativité qui se renouvelle à chaque niveau, authentique bijou de gameplay précis et exigeant. Un titre bizarrement pas assez mis en avant dans la presse et dans les communautés de gamers, et c'est regrettable car il gagne à être plus connu et considéré. Petite réserve sur le mode 2 joueurs qui exacerbe la difficulté du jeu (déjà bien salée en solo), le système de double perte de vie abusive et d'assistance exclusive (pouvoir conféré par le sd joueur passif une fois sur le dos de Donkey) nous a paru, à ma compagne et moi, un peu frustrant.
On quitte un peu le carcan Nintendo avec un été sous le signe du blockbuster occidental bien gras. Et c'est avec Tomb Raider que je me suis réconcilié avec le genre. J'ai particulièrement apprécié le cadre du Japon médiéval teinté de mysticisme mythologique (histoire intrigante et décors somptueux). J'ai aimé aussi ce penchant marqué pour l'excès dans l'adversité des mésaventures d'une héroine sans cesse harassée par les événements (elle morfle, mais du genre sévère !). Une action bien dosée avec des pics d'intensité bien sentis et une mise en scène très efficace. Le côté survival ne m'a pas paru super bien exploité dans le gameplay (un peu de chasse au gibier et c'est tout) mais bon, on en est plus à une promesse non tenue. La formule Tomb Raider méritait vraiment un bon gros reboot comme celui-ci pour dépoussiérer une formule qui s'embourbait dans la routine moribonde (même si elle s'est calqué sur la formule Uncharted... je ne sais pas si à terme, on gagne vraiment au change).
Bien lancé dans le jeu pop-corn, je me suis frotté à la trilogie Uncharted. J'ai grandement pesté contre le premier épisode qui m'a envoyé un condensé de tout ce que je n'aime pas dans les productions occidentales : scénar bidon mal branlé, punchlines stupides, du clichés baveux hollywoodien dégoulinant de partout, boulimie de gunfights plats et ennuyeux (level design d'une pauvreté affligeante) etc. Cela dit, le second épisode m'a redonné le moral avec une action burnée démesurée et audacieusement mise en scène, s'intégrant dans un scénario certes toujours bidon mais mieux écrit et exécuté. Mention spéciale au contexte mythologique du mystère de Shangri-La qui m'a captivé (et aux graphismes réalistes qui servent à merveille les décors). Le troisième épisode m'a paru dans la droite lignée du 2e, tout aussi agréable à parcourir mais qui m'a moins marqué malgré de très bons passages (claque déjà prise et contexte mythologique moins intéressant à mes yeux).
Haaaaa, ma petite section préférée. Rien à faire, plus le temps passe, plus je me retrouve dans les oeuvres du passé. Rien à voir avec la bien nommée "nostlagie", je découvre avec un plaisir incommensurable d'anciens jeux que je n'ai pas eu la chance de faire dans mon enfance / adolescence (faute de moyens et de centres d'intérêt plus dilués). Pas étonnant donc qu'une grande partie de mon budget loisir soit passée dans la finalisation de ma ludothèque Neo Geo MVS et Megadrive.
Grand amateur des J-RPG de l'époque PSone, il y en avait un que je n'avais encore jamais fait, oublié derrière un manque de considération manifeste de la part des fans du genre. C'est donc sous l'impulsion de ma compagne (c'est un de ses jeux cultes d'adolescence) que je me suis lancé, sans grande conviction, dans The Legend of Dragoon, le RPG de SONY inspiré des meilleures oeuvres de Square. Pour faire court, le voyage fut ma foi fort agréable et rempli de (bonnes) surprises malgré quelques lacunes (notamment musicales et de rythme). Je n'en attendais presque rien et j'ai reçu plus que ce que j'en espérais.
Autre RPG qui m'a toujours fait de l'oeil, voilà que je me suis lancé sur un coup de tête dans Phantasy Star IV sur Megadrive. Série que je ne connaissais pas (ou que de nom et de réputation), c'est avec un enthousiasme débordant que j'ai bravé les tumultes du système Solaris. Je retiens surtout les cut-scènes extrêmement bien mises en scène à grand renfort de screens composés en sprites (PC-Engine Style), les musiques atypiques qui font corps avec l'univers du jeu, un système de combat ultra plaisant et rapide comme l'éclair ainsi qu'un univers qui mêle habilement différentes influences de POP Culture (science fiction, fantastique, heroic fantasy etc.).
Belle petite surprise aussi que ce Goof Troop sur snes qui puise son gameplay dans les donjons de Zelda A Link to the Past pour délivrer un jeu super fun, surtout en multijoueurs. Jamais prise de tête, plutôt intelligemment construit, agréable à manipuler, je ne m'attendais pas à cela ! A découvrir, seul ou à deux, mais je vous conseille chaleureusement le second choix !
Mais mon coup de coeur ultime de l'année, je le décerne à Soleil (Ragnacenty / Crusader of Centy) sur Megadrive. Véritable petit bijou qui ressemble à s'y méprendre à un Zelda A Link to the Past. Et c'est son seul tort car pris pour ce qu'il est (un action RPG), délivré de son ombre Nemesis de chez Nintendo, on se retrouve face à un jeu unique de très grande qualité. Avec son gameplay exceptionnel basé sur la maîtrise de familiers (chaque animal fait évoluer les possibilités du gameplay), son système de jeu simple mais pourtant riche, ses graphismes colorés, ses musiques qui tabassent (la tour de Babel les gars, le camps d'entraînement bon sang !!!) et sa trame scénaristique subversive étonnante qui se distille habilement au cours de l'aventure, Soleil est un MONUMENT de la Megadrive.
Avec un pote, on s'est mis en tête de braver le fameux Castlevania The New Generation (Bloodlines) sur Megadrive. Seul Castlevania 16 bits que je n'ai pas encore fait, lui préférant d'emblée (juste par apriori) Castlevania IV (que je me refais régulièrement). Eh bien voilà une autre très bonne découverte qui nous a donné pas mal de fil à retordre (il nous a fallu pas mal d'après-midi pour enfin voir Dracula). Et c'est peut-être cet aspect qui a émaillé légèrement notre plaisir de jeu : on l'a trouvé super difficile. Ne serait-ce que par son système de continues limités (trois et puis tu recommences tout) qui sont bien évidemment sauvegardés dans les passwords, sinon, ce serait trop facile. Ce système douteux nous a forcé à "roder" tous les niveaux un à un pour les passer en 1 ou 2 vies pas plus. Pas un Castlevania de fillette, ohhh non ! A part ça, c'est une tuerie avec des musiques géniales (incluant des reprises monstrueuses), des niveaux étrangement variés (chaque niveau = un pays d'Europe) et un gameplay au fouet ou à la lance ultra exigeant.
Je citais Soleil comme ma plus grosse surprise de l'année, juste derrière, il y a Alisia Dragoon, un jeu d'action mêlant de manière pertinente des éléments de plateforme et de shoot them up. Le gameplay est donc atypique, déstabilisant aux premiers abords, mais terriblement jouissif une fois maîtrisé. Le placement, l'appréhension des vagues ennemis, la gestion de sa magie et des familiers... tant d'éléments qui se révèlent d'une importance cruciale pour espérer évoluer dans le jeu. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il donne envie de progresser ce jeu ! Une chose : les musiques les amis, les musiques !!! Du bonheur chiptune mélodique 16bits megadrive style bass power boost dans ta face ! Pas étonnant de retrouver les gars de chez Gainax oeuvrant pour le jeu dans les crédits. Une pépite.
Cette année n'a pas été avare en beat them all avec un petit dosage de Streets of Rage 2, mais rien n'y fait, pas moyen d'arriver à la fin avec ma compagne. Le dernier niveau est tellement abusé (des vagues de boss arrivent par paquets de 10)... A moins d'étudier la frame data de tous les persos (wink Aurel ^^) et de s'entraîner comme un sac, je me demande s'il est possible de finir le jeu en mode "casual j'me fais plaisir en discutant avec le 2e player".
Pareil pour Tenchi wo Kurau II (Warriors of Fate) sur Saturn, petit cadeau que j'ai offert à ma compagne fan de l'époque des Trois Royaumes (cadeau qui fait discrètement plaisir à tout le monde ^^). On s'acharne mais impossible de voir le générique de fin. Décidément, le plaisir du beat them all à 2 joueurs ne réside définitivement pas dans le but d'atteindre la fin (du coup, on se rattrape en tentant d'aller juste un peu plus loin que la dernière fois... lol).
Et comme chaque année, je fais chauffer ma Neo Geo MVS constamment, telle une toile de fond à mon activité vidéoludique. Je commence tout doucement à me faire les crocs sur Pulstar (je ne me lasse pas de cette intro de folie avec LA musique et LE sprite animé !) et sur sa suite directe Blazing Star (moins sobre et OH PUREE LA MUSIQUE DU LEVEL 5 !!!). Deux monuments du shmup avec un premier épisode qui lorgne adroitement du côté de R-type et un second qui s'émancipe du sacro-saint modèle pour offrir plus de possibilités (le vaisseau R-type like est toujours présent, parmi d'autres).
Nouveau venu cette année dans ma ludothèque (oui, il coûte une blinde le saligaud) Snk VS Capcom SVC me réjouit au plus haut point. Retrouver toute la bande de Street Fighter sur Neo Geo, redessinée pour l'occasion en mode SNK mais toujours jouable à la Capcom, ça a son charme. Dommage que les décors tirent sévèrement vers l'austère mais heureusement, certains sont quand même très réussis (vive l'unibios 3.0 qui permet de choisir son stage avant chaque combat). J'aime défier dessus mon pote Capcomwhore, en bon SNKwhore que je suis.
Breakers que je pensais être une daube, clone éhonté de Street Fighter par Visco, s'avère finalement très péchu et super efficace (il fait le job le bougre, et plutôt bien). Comme quoi, il vaut mieux se faire un avis soi-même plutôt que de suivre une pensée de masse (qui sera toujours privée de nuances). Un bon jeu de combat, qui manque certainement de personnalité dans son gameplay mais en possède une bonne dose sur le reste (un peu kitch sur les bords). Définitivement, Breakers claque bien (il est meilleur à mes yeux que Fighter's History Dynamite, autre clone de SF par Data East sur le même support).
Enfin, Windjammers a encore chauffé durant des dizaines et dizaines d'heures. C'est fou, ce jeu met tout le monde d'accord, réunissant le casual qui ne jure que par Assassin's Creed, le fan hardcore de MMORPG, le geek ultra connecté qui ne mange que de l'Heroic Fantasy et même la copine de Tartampion complètement réticente aux loisirs vidéoludiques. Sinon, que d'heures passées sur ce jeu, en soirée avec des potes, le temps d'une petite interlude où les instincts compétitifs les plus bas s'exacerbent entre rires, cris, frémissements et rages. Essayer, c'est l'adopter (à vie !).
Le J-RPG que tout les amateurs du genre attendaient, Bravely Default est sorti chez nous dans une sublime Edition Collector (j'ai revendu l'ignoble statue pour garder tout le reste). J'ai trouvé les graphismes somptueux (modèles 3d qui s'intègrent parfaitement dans les MAGNIFIQUES décors 2d, l'effet de relief sublime littéralement la composition des arrière-plans dessinés), et les musiques de REVO fracassent les oreilles, mais du genre puissamment ! J'ai apprécié la richesse du système de combat soutenu par la multitude de classes disponibles qui offrent d'innombrables possibilités stratégiques. Enfin, j'ai bien aimé le scénario qui aborde le thème des univers parallèles et je me suis attaché à la galerie de personnages (Ringabel et toutes ses répliques aux sous-entendus tendancieux haha).
Quel dommage que le dernier tiers du jeu soit si... déroutant. L'idée sur le papier est super couillue et fait sens dans le scénario (j'ai trouvé ça génial en premier lieu), mais dans les faits, impossible d'éviter le sentiment de gâchis monumental et de lassitude. Bref, je n'ai jamais autant adoré un jeu et détesté à la fois, même si avec un peu de jugeote, on peut rusher le dernier tiers en même pas 5/6 heures (perso, j'ai pas trop souffert). Une très belle expérience dans un jeu rempli de qualités, fait de manière évidente avec amour pour le J-RPG des années 90, hélas mis en branle par une idée saugrenue qui ne plaira qu'aux grinders.
Découvert sur le tard, j'ai enfin pu m'atteler à l'exceptionnel Gravity Rush. Exceptionnel, c'est le mot pour un titre qui propose un gameplay réellement original. Mais avant d'en parler, la première chose qui frappe en jouant à Gravity Rush, c'est incontestablement sa direction artistique absolument remarquable : le design des personnages est magnifique, l'aspect des quartiers de la ville mêlant sensibilités victoriennes et modernes est incroyable, les différents spectres lumineux éblouissent par leurs profondeurs, la bande-son d'une variété, d'une justesse et d'une qualité d'orchestration épatantes ne laisse pas indifférent... (etc.).
Mais le plus "fort" dans Gravity Rush, c'est son gameplay farouchement surréaliste, basé sur la maîtrise spatiale de la gravité. Au départ fortement troublant (on n'en distingue que difficilement les contours et les enjeux), ce gameplay "jamais vu" se laisse gentiment dompter au fil des heures pour finalement laisser le joueur dans un état d'extase vidéoludique. Et si je regrette le système fastidieux de collecte d'expérience qui passe (en partie) par le succès de multiples défis (beurk), mon voyage dans cette merveilleuse ville d'Hekseville est inoubliable. Un jeu véritablement marquant, qui fera date j'en suis persuadé, et qui porte à mes yeux la ludothèque de cette brave PS VITA.
En manque de couleurs durant ce morne hiver, Kirby Triple Deluxe a rempli son rôle de Kirby utilisant la formule traditionnelle de la série. De la bonne humeur, des plaisirs simples et du kawai par gigatonnes. Il chamboule rien mais s'enrichit d'un effet de relief très bien exploité visuellement, avec en prime quelques applications bien trouvées dans le gamleplay. Bourré à craquer de petites idées réjouissantes, chaque niveau se savoure avec entrain et enchantement. Un bon épisode, classique mais avec ce petit truc en plus (visuel 3d relief, brainstorming inventif) qui m'a procuré de bonnes heures de gaieté.
J'avais envie de me lancer dans ce petit jeu de rythme qui m'intriguait depuis sa sortie : Rhythm Thief & les Mystères de Paris. Sorte de mix entre jeu musical et visual novel porté exploration "à la Layton", j'ai trouvé ce titre plutôt rafraîchissant sur 3ds (mariage saugrenu des genres). Les phases de point&click (l'influence Layton est flagrante) sont peut-être un peu envahissantes et la bande-son un peu trop jazzy/groovy à mon goût (pas de mélodies marquantes, surtout des pistes rythmiques) mais globalement, le titre de SEGA s'en sort avec les honneurs. De bons moments à passer dans un Paris coloré et harmonieux, sublimé par le prisme de l'idéalisation japonaise (j'avoue que j'étais particulièrement intéressé par ce point précis).
L'année s'est terminée sur une petite découverte supplémentaire : Giana Sisters DS. Alors que je peaufine ma ludothèque DS (j'adore cette console et je comptabilise plus de 200 titres), j'ai découvert que le jeu scandale des années 80 (plagiat de Mario Bros) s'est vu réédité sur ma petite portable préférée, profitant de l'occasion pour se refaire une jeunesse graphique. Pas bien difficile, ni très long, ni très beau, ni très intéressant, je ne regrette pas ma trouvaille pour plusieurs raisons. Tout d'abord, la maniabilité est parfaite, diriger les 2 soeurs est un plaisir interactif à lui tout seul. Ensuite, j'aime bien ce petit côté rétro désué graphiquement mais charmant comme tout (scanlines powaaaa sur DSxl !!!). Le level-design est correct, et puise naturellement ses inspirations dans celui de Mario Bros (mais pas que), sans faire aucune étincelle. Enfin, le gros point fort du titre, outre sa maniabilité exquise, réside dans sa bande-son proprement excellente. Du chiptune ultra typé micro-ordinateur des années fin 80 / début 90, j'ai juste kiffé mes oreilles sur ce son electro 8 bits rythmé à fond. Bref, Giana Sisters DS n'est sûrement pas une perle, mais présente pas mal de trucs assurément valables pour le passionné.
Pour 2015, j'attends principalement, et non sans impatience, Zelda WiiU qui proposera je l'espère une aventure riche en nouveautés (la structure en monde ouvert est déjà un bon point). Toujours sur WiiU, si Yoshi's Woolly World (du studio Good Feel) est aussi bon que Kirby Au Fil de l'Aventure, je m'en réjouis d'avance (et vive le coop à 2 en multi local). Une pensée pour Gravity Rush 2 sur VITA que je n'en peux plus d'attendre (je me demande si le gameplay va évoluer, si le monde va être repris ou recréé etc.). J'espère à ce propos que la Playstation Vita continuera de percer pour proposer toujours plus de petits jeux japonais atypiques de qualité (comme les Danganronpa). Ah, et j'espère que cette année 2015 va être l'occasion de booster un peu le potentiel ludique des Amiibo car avouons que c'est un peu chiche pour le moment (même si l'idée d'utiliser un même amiibo sur plusieurs titres pour débloquer des dlc me plait bien). RAS du côté PS4 / XboxOne, qui ne m'intéressent pas encore (je surveille cependant ce qui s'y passe avec notamment Final Fantasy XV, Tomb Raider 2, The Witcher 3, Street Fighter V, Persona 5 et Disgaea 5).
Bonne année à vous et bon jeu !