Les films Sin City divisent souvent, il y a d’un côté ceux qui vous diront que c’est génial, que le parti pris graphique est splendide (normal Miller a quand même bien participé), que la narration est exempte de qualités et j’en passe. Et puis il y a l’autre côté qui sont plus modérés, qui n’ont pas forcement apprécié à cause par exemple une narration décousue, … et c’est en cela que l’on aime ou pas Sin City, pour ma part, j’ai adoré le premier qui pour moi est une retranscription quasi parfaite du Comics d’origine, et oui je parle bien de retranscription et non d’adaptation ici. Quand je parle de retranscription quasi parfaite, c’est parce que si vous avez déjà lu Sin City (si ce n’est pas le cas je vous invite à voir ma chronique pas fini d’ailleurs pour faute d’avoir perdu le reste de mes écrits), vous savez de quoi je parle, pour les autres, je vous invite à lire cette série ressortie il y a peu chez Rackam Editions car ce qui est sûr c’est que l’on peut certainement ranger Sin City au Panthéon des Comics et d’ailleurs que vous aimiez ou pas Miller, on ne parle pas forcement de l’artiste là, mais bel et bien de l’ensemble de l’oeuvre qu’est Sin City !

Je suis désolé pour le mode pub, mais j’adore ce que Miller a écrit et dessiné sur cette série et mes doigts ont bougés tout seul sur le clavier et il est vrai que quand on aime quelque chose, ceux qui écrivent savent de quoi je parle, ces petits boudins qui finissent nos mains s’emballent, mais je vais les calmer afin qu’ils suivent la ligne qu’est le second film issus des Comics Sin City.

Je vous laisse avec quelques lignes et je reviens vers vous pour en dire plus !!!

En quelques ruelles

Dans une ville où la justice est impuissante, les plus désespérés réclament vengeance, et les criminels les plus impitoyables sont poursuivis par des milices.

Marv se demande comment il a fait pour échouer au milieu d'un tas de cadavres. Johnny, jeune joueur sûr de lui, débarque à Sin City et ose affronter la plus redoutable crapule de la ville, le sénateur Roark. Dwight McCarthy vit son ultime face-à-face avec Ava Lord, la femme de ses rêves, mais aussi de ses cauchemars. De son côté, Nancy Callahan est dévastée par le suicide de John Hartigan qui, par son geste, a cherché à la protéger. Enragée et brisée par le chagrin, elle n'aspire plus qu'à assouvir sa soif de vengeance. Elle pourra compter sur Marv…

Tous vont se retrouver au célèbre Kadie's Club Pecos de Sin City… (Allocine)

La ville du Vice et du Pêcher !

Je tiens à souligner dans un premier temps que l’on oublie vraiment les déboires passés sur ce film, lesquels ? La mort de par exemple de Britanny Murphy qui jouait le rôle de Shellie (pute et femme de coeur de Dwight), en parlant de Dwight, exit le Clive Owen et puis il y  a eu aussi la mort de Michael Clarke Duncan qui jouait Manute (que vous avez connu notamment pour son rôle de John Coffey dans la Ligne Verte ou  encore Le Caïd dans Daredvil sans oublié Attar dans la Planète des Singes de Burton). Deux morts pour un seul film et surtout deux acteurs hors du commun, qui nous manqueront, c’est sûr ! Pour Clive Owen sa disparition de Sin City (il n’est pas mort lui hein !), ne m’atteint guère car, ce n’est pas un acteur que j’apprécie particulièrement même si j’ai aimé les films dans lequel il jouait. Et sans compter les quasiment 10 ans que les fans ont attendu pour avoir cette suite, mais quelle suite !

Le fan que je suis a été comblé par le retour sur le devant de la scène de Miller et Rodriguez avec une promo sans comparaisons. Pour un film haut en noir et blanc qui sait ou mettre l’accent pour ce qu’avait écrit Miller à l’origine soit au mieux retranscrit et contrairement à Ninja Turtles ou je parlais simplement d’adaptation, ici, il est clairement question de retranscription et non plus d’adaptation, Miller associé à Rodriguez souhaite le meilleur pour Sin City et comment faire au mieux, c’est de retranscrire le Comics tel quel. Quitte à se mettre à dos beaucoup de cinéphiles tellement ce film est fait d’une manière décousu, mais pourtant cela marche comme une bonne série ou l’on revient régulièrement sur les différents protagonistes.

Moi, je fais dans le Sonore et le Dégueulasse ! C’est mon style !

Etant donné que l’on suit une seule histoire, oui celle annexe n’apporte pas grand-chose au point qu’à la fin, on se dit: "ah bah ouais j’avais oublié ça !" On fera quand même dans le sonore et dégueulasse mais rien à voir avec le premier film, s’inspirant directement du tome 2 (en grande parties) de la saga éponyme, ce film est moins violent mais peut être plus visuel, on sent par moment que l’utilisation de la 3D apporterais beaucoup à l’ambiance à retranscrire. Je trouve que le fait de n’avoir pas pris plusieurs histoires ici, fait que l’on a tendance à plus s’attacher aux perso ! Si le premier avait été une réussite en bien des choses, celui-ci se veut mieux aboutit narrant une histoire à mon sens plus profonde (sauf celle d’Hartigan) et ce côté moins décousu permet clairement au premier abord de ne pas être perdu !

Le bémol que je mettrais dans ce film, c’est le fait de ne clairement pas comprendre le désir de Miller et Rodriguez de vouloir faire ce deuxième film, un film narrant principalement le pré quelle d’un perso sachant que l’acteur n’est plus le même. Pourtant comme je le disais ultérieurement on se laisse vite balader dans cette ville ou : « L’enfer c’est de se lever tous les matins et te demander pourquoi t’es là !».

Si vous avez apprécié le premier film ou bien même lu les Comics sans jamais avoir vu les films Sin City, ils sont fait pour vous, après pour les autres, je n’en suis pas si sûr puisque Rodriguez à son style de film qui ne plait clairement pas à tout le monde et c’est un peu pareil pour Miller et ses Comics, on est souvent Borderline !