J’avais déjà présenté l’épisode pilote en Juillet donc, je ne reviendrais pas dessus et vous renvois directement dessus pour avoir une belle intro, avec présentation de la série et j’en passe. Dans un deuxième temps en Aout, j’avais parlé du Comics « The Strain » de David Lapham et Mike Huddleston qui ne prenait pas tout toutes ces petites choses qui font que la série s’allonge tranquillement mais surement, dans le comics tout allait beaucoup plus vite, prenant certainement d’énorme raccourcis par rapport au roman d’Origine de Del Toro et Hogan (non pas Hulk). Pour être franc je ne sais toujours pas ce que donne le format d’origine de « The Strain », mais si je comparais le comics de la série, il est vrai que la série prend son temps pour installer une ambiance proche d’une série de survie à contrario de son format papier qui avance sans concession pour rendre le récit dynamique.

13 épisodes, c’est la longueur de « The Strain », ce qui en fait une série assez courte au final et qui pourtant durant ces 13 épisodes arrive à trainer quand même, c’est clair que malgré beaucoup de choses que je lui concède c’est parfois bien trop mou pour ce que c’est !

En quelques lignes

Vous avez donc du coup rien lu de l’intro vous, ah ces lecteurs. Allé voir du côté de l’épisode pilot si j’y suis !!!

Au bout de la lignée ?

Et bien toujours pas, je me répète (ça devient dur avec le temps), mais n’ayant lu le roman je ne sais trop comment cela est découpé mais ce qui est sûr: c'est que la série par rapport aux comics s’amuse à tiré sur la ficelle et tente de prendre quelques chemins différent pourtant, on retrouve toujours la ligne directrice de cette première partie qu’est la lignée. Je trouve cela dommage en soit car sincèrement j’ai l’impression de plus en plus sur les séries actuelle qu’il est normal de faire trainer une intrigue pour …, pour rien et même cela peut ennuyer, certains épisode de The Strain m’ont complètement fait chier, mais ayant lu le comics, j’avais toujours envie d’avancer pour voir les différences et comment cela allait se dérouler sur ce support !

On prend le temps de développer des perso ou scènes ne servent pas forcement à grand-chose et qui pourtant dans le déroulement de « la série » ceux ci veulent apporter leurs petits trucs, alors oui, on prend à certains moments trop de cordes et on tire un peu dessus, mais il faut avouer que cela est construit de façon à ce qu’au final je suis retourné lire mes 2 comics pour savoir si j’avais lu ça ou ça, car dans la série, cela me paraissait logique et normal.

J’avoue ne regarder plus beaucoup de séries car les formats et la tendance citée au-dessus à faire trainer les choses me gonflent, donc j’avoue que cela fait un bail que je n’avais pas suivi une série de A à Z et puis j’oublie d’ajouter à cela des cliffhangers de fin d’épisode souvent pourri quoi, non mais soyons franc 2min, la plus part du temps ça ne donne pas envie, et bien là… (On tient le suspense) …, c’est pareil sauf 2/3 épisodes qui: il faut l’avouer donne grandement envie. Et c’est grâce à eux que j’ai voulu continuer en me demandant quand j’allais en voir plus et comment, ceux qui l’on suivit savent de quoi je parle.

Une éclipse ?

L’éclipse devrait être normalement au centre du monde (ah non pardon, c’est à cause de Maïlys de Techartgeek ça !), je recommence.
L’éclipse devrait être normalement au centre de la série et de l’intrigue principale puisque l’on connait son importance (vu dans le comics), mais ici seulement les coupures d’épisodes y feront allusion, on en parle très peu et elle se fait vite oublié, alors que déjà ici, elle devrait être présente pour appuyer certains aspect du côté obscur de la force (et pffff…, là encore c’est de la faute de Maïlys, ah non en fait pas du tout, la pauvre).

Dans une éclipse il y autant d’avantages que d’inconvénients, puisque que si certaines zones reste dans l’ombre, d’autres se retrouvent mise en avant. Si j’ai émis les inconvénients ci-dessus très rapidement, on note un avantage que j’ai vraiment apprécié dans cette première saison avec le fait d’en découvrir plus sur la vie de Setrakian : son passé, sa jeunesse, sa rencontre avec Eichrost (inexistant dans la première partie du Comics), sa vie plus tard, et de ce fait explique ici bien mieux sa « relation » avec le Maître que l’on ne connait ni d’Adam, ni d’Eve dans le comics.

The Strain Saison 1

On est dans un série à mon sens plutôt standard mais bien maitrisé cependant, et qui sait quoi faire au moment venu pour avancer pourtant ça n’avance pas assez à mon sens pourtant, je l’ai regardé complètement et j’avoue vouloir continuer sur la saison 2. A l’heure actuelle ou plus beaucoup d’entre elles ne me plaisent, c’est un gage de qualité et puis il faut avouer que l’abondance cinématographique de série issus de Comics commence à faire .

L’avantage de « The Strain », c’est de prendre le mythe du vampire et de le rendre tellement plus plausible de tout ce que le vampire pourrait être au final. Guillermo Del Toro sais encore mener sa barre même si il ne signe pas tous les épisodes ! A découvrir pour les afficionados de ce Monsieur.