Une période riche en émotions ces dernières semaines. Entre le remaster de la trilogie BioShock, la démo de Outlast II, Mafia 3 et Rise of The Tomb Raider, sans parler du prochain Battlefield 1, je suis servi question jeux… Ne jouant que sur PS4 je ne parlerai pas du fabuleux Forza Horizon 3, ne pouvant que baver devant les magnifiques vidéos et photos postées à travers le web mondial…

 

Je ne reviendrai pas sur BioShock The Collection ni sur la démo de Outlast II, il vous suffit pour cela de cliquer sur leurs liens respectifs… En revanche je vais commencer avec Mafia III, le parfait exemple du jeu si bien marketé qu’il nous semblait être le digne concurrent de l’indétrônable GTA V. La force de la pub… Car il faut bien dire qu’après 5 heures de jeu je ne suis toujours pas conquis par ce jeu. Techniquement oscillant entre le beau, le pas mal et le très laid, ce jeu surprend par cette qualité bancale en cette fin d’année 2016… Alors certes n’est pas Rockstar qui veut mais il y a des limites… Le personnage principal Lincoln Clay se dirige comme un 3 tonnes et n’est pas vraiment maniable… La conduite des voitures savonnettes est risible et exaspérante au plus haut point… Seule la puissance dévastatrice des armes est vraiment bien retranscrite et la violence des exécutions au couteau font mal et froid dans le dos. Ici comme dans Mafia II nous ne suivons que le scénario principal laissant à GTA V le soin de nous fournir moult missions secondaires. Cela a toujours été la marque de fabrique de cette licence, je ne vois donc pas pourquoi les joueurs s’en offusquent… Bref une fois ce concept accepté il est plutôt agréable de se laisser porter par le scénario. Une banale histoire de vengeance au cœur de la Nouvelle Orléans et des bayous, pourquoi pas me direz-vous. Mais la sauce a du mal à prendre… Pas franchement palpitantes, pas franchement nulles, les missions s’enchaînent sans réel plaisir ni excitation… On va buter un mec dans la rue. On va buter des mecs dans un bordel. On va buter un mec chez lui… Tout ça pour récupérer les quartiers les uns après les autres afin de se venger des autres gangs. J’emploie ici le mot gang exprès tant le parallèle avec la prise des quartiers dans Assassin’s Creed Syndicate est troublant et flagrant. Perso j’ai déjà joué à ce jeu au cœur de Londres et je n’ai pas très envie de le refaire au coeur de New Bordeaux. Sans être complétement nul, ce Mafia III n’est guère passionnant…

Les gunfights restent agréables malgré tout et la difficulté même en mode facile est très haute. Deux ou trois bastos et vous crevez… Le challenge lors des assauts est donc là et bien là. Et ça c’est plutôt pas mal… Le vrai point fort de Mafia III est sans conteste sa B.O. sublime qui colle parfaitement à l’année 1968. Le seul vrai + de ce Mafia III j’en ai bien peur…

Ce jeu demeure une belle déception même s’il ne mérite pas complétement de finir au fond des bayous dans la gueule d’un alligator.

Avec Rise of The Tomb Raider la destination est tout autre. Une licence qui m’a plu dès le premier opus sur PS1 et qui depuis m’a toujours fait voyager. Exit quelques épisodes complétement ratés. Cette Indiana Jones en puissance a su évoluer au fil des années et la licence célèbre cette année ses 20 années d’existence. Un sacré anniversaire que je ne pouvais rater.

 

Le reboot et précédent opus m’avais subjugué sur 360 puis sur PS4 tant par sa beauté hallucinante que par son aventure qui m’avait particulièrement plu. Quel plaisir de retrouver Lara Croft et ses débuts en HD. Malmenée de toutes parts nous avions assisté durant de nombreuses heures à la naissance d’un mythe et de bien belle manière… L’aventure sur cette île maudite restera dans toutes les mémoires comme le nouveau tournant de la licence. Rise of The Tomb Raider a été critiqué dès sa sortie il y a un an sur XboxOne et les ventes n’ont malheureusement pas été au rendez-vous. Depuis lors, un certain Uncharted 4 a fait forte impression et a placé la barre très haut dans la catégorie « jeu d’aventure qui en fout plein les yeux »… Malgré toutes ces critiques assassines je ne pouvais pas passer à côté de cette version 20 Year Celebration. D’autant plus qu’aux DLCs inclus s’ajoute une fonction VR… Pouvoir enfin se promener dans le manoir des Croft en VR est plutôt très excitant…

 

Premier constat pour ce dernier Tomb Raider on en prend plein les yeux et il n’a rien à envier à son prédécesseur. Certes Uncharted 4 est loin devant mais l’immersion et la claque graphique sont bien présentes. On retrouve immédiatement ses marques tant par les menus que par la confection des armes. Je comprends qu’on puisse lui reprocher cela mais perso ce n’est pas un problème pour moi. Le principal attrait ici étant le dépaysement. Il est une fois de plus ici total et bien au rendez-vous. Et c’est bien cela que j’attends d’un jeu d’aventure.

On retrouve également Jonah Maiava, compagnon d’infortune de Lara déjà présent dans le Reboot de 2013, ce qui ajoute à la continuité de l’histoire. Après quelques heures de jeu je suis conquis une fois encore par Lara Croft et par ses aventures à travers le monde. Une mention spéciale pour cet opus avec un plus grand nombre de temples à explorer dont les énigmes sont toujours aussi passionnantes à résoudre. On est loin du plat tiède délivré par un Mafia III. Une très bonne pioche pour le coup. J’y retourne de ce pas en attendant de me battre durant des heures et des heures dans les tranchées du prochain Battlefield 1.

Si vous aimez Tomb Raider, le dépaysement total, les voyages, les énigmes et que aviez fait l’impasse il y a un an sur Rise of The Tomb Raider, je ne peux que vous le conseiller…