Édito

Si je prétends ne jouer à aucun jeu vidéo, on va me prendre pour un gros menteur et me demander ce que je peux bien fabriquer ici. Bien entendu, je joue. Pas autant que je l'aimerais, ça c'est clair ! Mais je joue, oui. Et puis pour moi, le jeu vidéo, c'est comme le sexe. J'ai appris, avec le temps, à privilégier la qualité à la quantité. Vous savez, cette connexion émotionnelle que l'on peut avoir avec sa ou son partenaire. Cette expérience physique et cérébrale irremplaçable qui nous donne envie de pratiquer régulièrement mais uniquement aux bons moments, sans que ce soit machinalement omniprésent. Que ce soit agréable, au début, puis fiévreux et brûlant, ensuite. Que ça pique ! Que ça fasse mal, même, à en souhaiter s'en ouvrir les entrailles ! Se perdre dans les plaisirs sans aucun jugement, sans aucune contrainte. Même si nos désirs profonds nous font friser, parfois, avec les tabous et ainsi heurter la morale des biens pensants. Et comme j'apprécie justement briser les tabous et me repaître de ce qui fait d'ordinaire grincer les dents, je peux l'avouer sans honte : J'aime les puzzle games !

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