Première ½uvre de Grant Morrison, Kill Your Boyfriend est le comics que je voulais depuis longtemps et puis un jour j’ai passé le pas, mais pourquoi j’ai fait ça ? Ah oui le RUN de 6ans sur Batman qui s’avère être d’une écriture très bonne à l’instar de son Joe (The Barbarian), l’aventure intérieure (chez nous) et tant d’autre, mais je me demande encore une fois ce qui m’a poussé à acheter celui-ci ? Ah bas oui Morrison justement car c’est néanmoins un auteur de talent que j’aime lire qui plus est, et pour la troisième fois dans cette intro, je continue à me demander ce qui a déclenché cela.
Les points précédemment cités sont indéniables, et surement que c’est l’effet boule de neige, mais alors une neige mélangé à la soupe car c’était sacrement indigeste et ça je n’y peux même en étant dans une région propice à cela. J’exagère un peu car, cela se lit d’une traite et que un comics qui pour moi se lit d’un simple trait n’est pas forcement catastrophique, c’est la preuve aussi qu’il y a un petit quelque chose de prenant.
Avant de tuer son petit ami :
Scénario : Grant Morrison
Dessins : Philip Bond
Editeur : Panini Comics
Collection: 100% Vertigo
Sortie: 2011
Kill Your Boyfriend : Une lycéenne cherchant à rompre la monotonie s'enfuit avec un petit voyou. Leur virée violente et ironique est un hymne aux expériences les plus primaires de la vie.
Une virée tuante pour un amour
Comme je le disais juste plus haut dans mon intro, tout se lit d’une traite ce qui, pour moi n’est pas un mauvais signe, mais il faut se l’admettre « Kill Your Boyfriend », ce n’était vraiment pas térrible, je pense que tout se passe un peu trop vite sans réel cohésion, cependant faire une histoire plus longue aurait donné un comics bateau, longuet et nous aurait donné le mal de mer. Ce comics me fait penser cruellement à « Off Road », ce sont des récits très adolescents qui ne sont pas désagréable mais dont on oubliera vite les faits.
Et c’est là que l’on se rend que l’on ne nait pas auteur de talent en un claquement de doigts, que tout se travaille au fur et à mesure des années, que c’est une véritable métier et qu’il faut de la pratique pour arriver à ce que Morrison fait actuellement et la preuve en est avec l’un de ses premiers comics que je vous présente ici.
L’amour né dans le fait que ce soit du Morrison et que même si il écrit en dent de scie, j’aime particulièrement ce qu’il fait en général, mais là, c’est générique à souhait et rien n’est arrivé à m’attirer au fur et à mesure de la lecture malheureusement.