Rappelez-vous, il y a de ça un petit moment, je vous faisais part de ce que je pensais de la version Season One de Docteur Strange, un personnage emblématique, mystérieux et tellement important dans l’univers Marvel au final, que lire du Strange se veut important à son tour, alors je ne diras pas de tout lire bien évidemment, mais si l’on veut débuter avec Strange le récit de Straczinski est tip-top à n’en pas douter, et d’ailleurs à mon gout, il est bien meilleur que le Season One. On viendra à la différence entre les deux récits ultérieurement si vous le voulez bien car on y retrouve sensiblement les mêmes choses.
Je soulignerais le fait que Panini réédite cette mini-série que j’attendais avec impatience, n’ayant pu la prendre à l’époque et l’ayant vu il y a de ça quelques certes mais à des prix non-abordable du tout, j’avais renoncé, aujourd’hui, il est mien et qu’est-ce que c’est bon !
Avant d’en savoir plus, ce qu’il faut savoir :
Scénario : J-Michael Straczinsky / Samm Barnes
Dessins: Brandon Peterson
Editeur: Panini Comics
Collection: 100% Marvel
Sortie: 2013
Strange: Les origines du Sorcier Suprême enfin révélées ! Avide de gloire et de fortune, le Docteur Stephen Strange est un chirurgien renommé. Mais, il est victime d’un terrible accident qui bouleverse son existence. Il va alors suivre les enseignements d’un moine tibétain et devenir le plus grand sorcier de la Terre !
Métamorphose en Sorcier Suprême
Si j’avais apprécié le récit de Season One, Straczynski est quand même bien meilleur (qui en aurait douté), surtout quand on lit l’Odissey de Wonder-Woman, on ne peut que dire qu’il sait écrire les origines de nos héros, ici vous lirez un récit plus que complet puisque Straczynski vous conte les tout débuts du Docteur jusqu’à sa métamorphose en sorcier et si le récit peut paraitre un peu long à démarrer, tout est tellement bien écrit que l’on se prend au jeu, et suivre cette métamorphose qui lui causera bien des soucis. Et c’est dans ses origines très complètes que la différence se fait à contrario du Season One qui nous contait simplement les débuts du sorcier revu de façon à faire un belle entrée en matière.
Straczynski aime prendre son temps quand il conte une histoire si vous avez lu son run sur Spider-Man, Silver Surfer ou encore celui de Wonder-Woman comme je le disais au-dessus, vous savez de quoi je parle indéniablement et qu’il continue à prendre son temps son temps car ses histoires ne sont que meilleures.
Un sorcier sans ses mains, c’est comme un dessinateur sans crayon
Au premier coup d’oeil, sans trop me rappeler, je me suis dit : « tient c’est marrant c’est typiquement le genre de traits que l’on retrouve chez Top Cow ». Et en effet, ma réaction fut belle et bien fondé puisque Brandon Peterson a quitté Marvel pour Top Cow, résultat de la question de base, c’est normal que je connaisse ce type de traits. En tout cas ce qui est sûr, c’est que le trait est simple, pour moi, mais tellement propre que ça passe bien, même très bien. Je regrette un peu l’excès de tramage sur la fin, mais bon ce n’est pas non plus hyper gênant, il vous suffira de faire comme dans « The Cape », c’est-à-dire, passé outre.
De l’étrange pour un Docteur
Au final, j’ai vraiment apprécié cette lecture grâce avant tout au talent de Straczinski, je dois l’admettre et je ne peux que conseiller ce comics si vous voulez en découvrir plus sur le Docteur Strange, d’ailleurs notons que les récits l’incluant sont peu nombreux et notamment d’une telle qualité, c’est un grand plus pour moi et je remercie encore une fois Panini pour cette réédition.