A l'ouverture...

Le carton, c'est ma passion. Et le G29 n'échappera pas à la review de son emballage. Mais une fois n'est pas coutume, c'est au format vidéo que vous aurez droit au déballage complet (voir ci-dessus). Le G29 est donc présenté dans un carton plutôt résistant et qui me semble bien réutilisable à long terme. On peut, comme pour les anciens modèles de la marque, y ranger le levier de vitesses (qui est donc vendu séparément). Par contre, ce qui me choque vraiment, c'est l'absence de véritable notice. Une simple feuille A4 pliée avec quelques schémas, lesquels ne donnent que très peu d'informations...

Rien sur le mode PS3, ni même sur le mode à utiliser avec un PC. Et lorsque l'on va sur l'adresse proposée, on est accueilli en anglais, avec exactement le même document, ni plus, ni moins. Ah si, les joueurs PC pourront télécharger le Logiciel générique de Logitech, lequel a bien été mis à jour pour l'arrivée du G29. Néanmoins, difficile de ne pas trouver tout ça un peu léger, surtout en comparaison du travail effectué par Thrustmaster avec son T300RS par exemple. Inhabituel de la part de Logitech, j'imagine qu'ils vont corriger tout ça progressivement.

Design et ergonomie

Le design global du volant fait dans la continuité, oscillant entre le fabuleux G27 et le Driving Force GT. Du premier, il récupère sa calandre, son armature métallique, avec ses larges palettes en acier, ainsi que sa finition cuir et son afficheur à LED.

Du second, il reprend une bonne partie de l'ergonomie avec notamment la croix directionnelle et les boutons classiques directement accessibles sur le volant (alors qu'ils étaient déportés sur le levier de vitesse sur les G25 et G27), ainsi que la roulette cliquable et les touches + et - sur la gauche du volant. Les parties métalliques de l'armature du volant sont peintes en noir, mais sans excès de peinture, laissant ainsi la texture de l'acier ressortir. Les plastiques sont de bonne qualité, avec une finition légèrement mat et un toucher soft, ce qui rend vraiment bien. Le cuir est assez tendu et d'assez bonne qualité pour offrir un grip réaliste et confortable.

Les boutons sont vraiment de très bonne qualité avec une mention spéciale pour la croix directionnelle qui est souple et précise. Les touches classiques de la PS4 sont disponibles sur le bas du volant, libérant ainsi 4 boutons sous les pouces pour les fonctions L2, R2, L3 et R3. Ces dernières arborent la couleur bleue spécifique à la nouvelle gamme d'accessoires de jeu de Logitech, alors que la roulette se présente avec un rouge assez sombre pour éviter la faute de goût. Si cette roulette est bien pratique pour qui a l'habitude de l'utiliser, c'est bien le seul bouton qui déçoive un peu au niveau de son toucher. Trop molle autour de son axe, elle aurait méritée d'être un petit peu plus serrée.

Un interrupteur sur le haut permet de passer du mode PS3 au mode PS4, comme sur les nouveaux volants Thrustmaster. Une bague bleue métallique est aussi ajoutée au centre du volant, afin de servir de repère quand on ne sait plus où l'on en est au niveau rotation. Un détail bien utile puisque nous sommes en présence de palettes rotatives (à mon grand désarroi, mais pour le plaisir de la majorité des joueurs) et qu'il est donc parfois difficile de savoir où on en est de ses vitesses.

La fixation de la partie volant reste inchangée. Dans le cas d'une utilisation occasionnelle, ce sont deux grandes vis de serrage qui viennent agir comme un étau sur la surface de fixation. Ce système se révèle efficace dans la plupart des cas, il peut cependant souffrir d'un léger recul en cas de forte action latérale du volant. Rien de grave, la concurrence ne fait pas forcément mieux. Comme d'habitude, le seul moyen d'assurer un maintien total et stable reste la fixation par vis (prévue directement sous l'embase) qui impose donc d'avoir un support dédié pour profiter au maximum de votre volant. Il me semble néanmoins que sur support bois comme sur verre, le G29 offre une meilleure stabilité que ses concurrents.

Aucun changement côté connectique. On retrouve les mêmes formats, aux mêmes emplacements que pour le G25/27. Le cablage se fait donc toujours sous le volant et peut être glissé dans des guides vers l'avant ou rester cachés si votre support possède un passage au bon endroit. Dans ce dernier cas, aucun câble n'est apparent ce qui est super appréciable.

De ce côté, rien à redire donc. Le volant du G29 corrige les défauts de ses ainés tout en gardant ces petits détails qui faisaient la différence. Et vraiment, le volant inspire confiance quant à sa qualité de fabrication et son look, bien qu'un tout petit peu moins sobre que la concurrence, est vraiment réussi. L'axe central respire la solidité et le fait d'avoir essentiellement des pièces métalliques est clairement rassurant.

Et ce n'est pas le pédalier qui me fera dire le contraire. Celui ci est quasiment identique à ce que proposaient les G25 et G27, à savoir un carter en plastique noir protégeant un ensemble où le métal prédomine largement. Large et très stable, il propose 3 pédales au réglage de tension différent (mais non modifiable sans bricolage maison). Des trois, celle de l'accélérateur offre le moins de résistance, la précision étant la priorité. Le frein est beaucoup plus dur avec une première phase assez douce et une seconde beaucoup plus marquée, idéal donc pour les freinages d'urgence comme pour les ajustements en cours de dérapage. L'embrayage se situe entre les deux avec une course beaucoup plus régulière et une résistance intermédiaire mais constante. Chacune des trois pédales est d'ailleurs réglable en espacement, histoire de s'adapter au grands pieds et surtout aux différents types de support. Mais les outils pour réaliser ces petites modifications ne sont pas fournis avec l'ensemble.

Avec sa position en mode F1 (pédales qui partent du sol) ce pédalier offre plusieurs possibilités de maintient. D'abord, les utilisateurs occasionnels qui ne possèdent pas de support apprécieront sa stabilité naturelle, notamment grâce à sa large garde, en profondeur comme en largeur. Des patins de caoutchouc sont d'ailleurs là pour empêcher le pédalier de glisser sur surface lisse. En cas d'utilisation sur moquette ou tapis, une griffe large et profonde peut être déployée sur l'arrière du pédalier. Petit défaut de conception néanmoins : le câble de connexion est situé à l'arrière du pédalier. Du coup, si vous décidez de le lester ou de le caler pour l'empêcher de reculer, pensez à protéger l'embase du cable qui pourra vite se retrouver tordue ou écrasée. Pour les possesseurs de Playseat et autres supports, le pédalier propose 6 pas de vis de fixation lesquelles tombent parfaitement en face des emplacements généralement prévus et viennent se fixer directement dans le chassis métal pour un blocage total de l'ensemble.

Tant qu'on est sur le pédalier, les habitués de la marque apprécieront de savoir qu'il est tout à fait possible de le mettre en mode GT (avec les pédales fixées à la verticale), comme pour les G25/G27. Si la manipulation n'est pas officiellement prévue par le constructeur, elle est néanmoins toujours aussi accessible, pour peu que vous puissiez trouver un support arrière. Le défaut de cette modification restant néanmoins toujours les mêmes : l'angle du support à prévoir n'est pas un angle droit et le passage d'une position à l'autre prend du temps. Sur ce point, le pédalier du T500RS (ou le T3PA Pro) reste le meilleur modèle du marché. Reste que, comparé à ses concurrents, ce pédalier impressionne par sa qualité, les matériaux utilisés et la précision des réglages d'origine. On est sur un modèle supérieur au T3PA, vendu pourtant 100€ en option pour les volants Thrustmaster. Quant à la comparaison avec le modèle de série du T300RS, elle est très très très largement à l'avantage du G29.

Petite déception, le levier de vitesses passe en option à 59€. Il ressemble fortement au modèle fourni avec les G25/G27 mais perd néanmoins la partie supérieure avec la croix directionnelle et les boutons additionnels, puisque ceux ci se retrouvent désormais sur le volant. Limité à une boîte H (6 vitesses + Marche arrière), il ne peux passer en mode séquentiel comme celui du G25. Son système de serrage est identique à celui du volant, avec un étau central à vis. Vue la légèreté de la résistance du levier, cette méthode est amplement suffisante pour assurer la stabilité de l'accessoire. C'est d'ailleurs son principal défaut, à savoir un mouvement trop souple, manquant de poids, et menant facilement à l'erreur de sélection de rapport. En clair, il demande une certaine précision qu'il est difficile d'avoir dans le feu de l'action. Il est toujours possible (avec du bricolage encore) d'améliorer sa prise en main et son poids pour le rendre plus proche d'un véritable levier de voiture, mais l'opération est délicate et peu convaincante finalement.

Le frein à main reste le grand perdant de ce nouveau modèle. Déjà, rien n'est prévu d'origine par le fabricant, ce qui est finalement habituel, mais ce nouveau modèle de levier de vitesses n'inclut pas de bouton que l'on peut bypasser pour ajouter la fonction (une action déjà réservée aux habitués du temps du G27). A moins que quelque bricoleur ne trouve une nouvelle solution ...

Compatibilité PS3

Une fois le mode PS3 enclenché, le G29 se comporte et s'identifie immédiatement comme une manette PS3. En effet, les anciennes générations (G25 et G27) imposaient la connexion d'une manette supplémentaire, ce qui ne sera pas le cas ici. Si j'ai d'abord cru que le volant était reconnu comme un G27, j'ai découvert qu'il utilisait une autre émulation.

En effet, impossible que les jeux PS3 soient mis à jour pour ce nouveau volant (à l'exception de Gran Turismo 6, peut être dans le futur). Du coup, la compatibilité PS3 doit être assurée en utilisant le driver d'un autre volant avec lequel le G29 est rendu compatible. Et ce qui est étonnant, c'est qu'il me semble que ce ne soit pas systématiquement le même.

Dans Gran Turismo par exemple, le comportement du G29 se rapproche très fortement du Driving Force GT, avec une très faible réaction aux effets faibles, et une attaque beaucoup plus forte quand le niveau des mouvements augmente. Tout est exagéré, ce qui n'est pas le cas avec le G27. Dans Sega Rally Online, mon G29 est vu comme un Driving Force Pro (l'ancêtre du Driving Force GT) pour un résultat en course simplement horrible, alors que les réglages en mode G27 me sont innaccessibles.

Dans Dirt 2, les réactions sont identiques au G25, à savoir légèrement saccadées, et donc complètement différentes de celles des volant cités juste avant. C'est à n'y rien comprendre. Néanmoins, la compatibilité PS3 est bonne et permet de jouer à Gran Turismo 5 ou 6 sans problème. Formula 1 2010 et ses suites se comportent très bien, de même que Colin Mac Rae Dirt 3 ou Dirt Shodown.

Ensuite, et c'est une évidence, d'autres titres sont juste mauvais au volant quel que soit le volant (Comme Need For Speed Shift 2 qui a une latence de réaction abominable) alors que d'autres ne le supportent juste pas du tout (comme la série Motorstorm). Dans ces cas, le G29 n'offre malheureusement aucune alternative (mode manette) à la manière de ce que les T80, T300RS et T500RS de Thrustmaster proposent.

Compatibilité PS4

En mode PS4, le G29 offre une excellente compatibilité avec Project Cars. Les réactions du volant sont cohérentes et toutes les fonctions sont reconnues. Tous les boutons sont paramétrables, y compris la molette de réglage. DriveClub offre aussi une compatibilité totale avec le volant, à l'exception de l'embrayage (non géré par Drive Club) et de la molette (aucun réglage n'est modifiable en course).

A l'heure où j'écris ces lignes, The Crew ne gère pas encore le G29 et rien n'assure qu'il le fasse un jour. Néanmoins, grâce à sa licence officielle PS4, ce volant est quasi assuré d'être systématiquement compatible avec les futurs jeux de course de la console, du moins ceux qui prennent en charge les volants, évidemment. Preuve en est avec F1 2015, sorti juste avant le G29, et qui le gère dès la première mise à jour.

Compatibilité PC

Si le G29 n'annonce pas officiellement la couleur, laissant la priorité au G920 sur cette plateforme, il n'en est pas moins totalement compatible avec le PC et supporté par la suite logicielle de Logitech. En effet, vous pouvez télécharger la mise à jour du driver "Assistant pour jeux vidéo" pour accéder à toutes les options habituelles. Sur Windows, le niveau de compatibilité est excellent.

L'héritage technique des G25/27 se fait clairement ressentir car le volant s'adapte aussi bien aux protocoles récents qu'anciens, pour tous les jeux que j'ai pu tester (on attend néanmoins une vraie liste de compatibilité officielle). Et le logiciel de gestion du fabricant est un modèle d'ergonomie, simple mais complet. Sur Mac, c'est sans surprise que rien n'est prévu et les drivers "non officiels" réservés au G27 n'arrivent pas encore à prendre la main sur ce modèle.

Sensations et Utilisation

J'avoue avoir été refroidi par la présentation du G29 dans les locaux de Logitech. Vibrations anormales, centre mort trop large, coups de volants vraiment exagérés. Dès réception du matos à la maison, j'ai donc foncé sur Project Cars (PS4) pour me remettre en mémoire ces premières impressions. Et là, la surprise, tout va mieux.

Le volant se comporte tout à fait normalement et me rappelle mon bon G27. Après un petit passage par la case "calibration" et quelques ajustement au niveau du retour de force, je me retrouve bien avec un modèle plaisant, réactif et précis. Le test le plus probant étant clairement la Formule Rookie, une plaie pour tous les volants avec sa direction "directe" et sans la moindre assistance. Et contrairement à mes essais sur Paris, le G29 reste sobre et confortable. Tout au plus peut on lui reprocher une petite zone morte centrale, un peu gênante avec les modèles à contrôle direct (comme les Karting).

Plus brusque qu'un T300RS, le G29 hérite aussi de la motorisation de ses ancêtres avec les défauts inhérents à ce choix. Certes, l'entrainement direct en fait un volant nerveux et dynamique, mais les saccades et soubressauts réguliers nous rappellent que la technologie utilisée est celle de la génération précédente. Du coup, les vibrations sont moins précises et les effets environnementaux (comme les chocs avec les adversaires ou les bordures) sont moins bien rendus, parfois exagérés et parfois carrément inexistants. Le problème semble venir de la gestion même de ces informations par le volant qui utilise un embrayage/débrayage violent pour chaque effet environnemental, à partir d'un certain seuil. Bon, je dis violent parce que je compare aux volants Thrustmaster. En réalité ça reste tout à fait acceptable. Ca manque juste un peu de finesse. Pour sûr, les néophytes comme les habitués de la marque seront ravis, le ressenti étant vraiment très proches du G27, avec un gain subtil de précision des mouvements. Et puis il faut signaler qu'il apporte avec lui un argument de poids face à son concurrent : le pédalier.

Car si le T300RS s'impose au volant, il se fait aussi écraser sous les pieds du G29. Ici, pas de plastique déshonorant, mais un vrai pédalier de qualité, sur chassis métal et offrant trois belles pédales bien espacées. De plus, le réglage de pression de ces pédales est juste excellent, au dessus même de ce que propose le T3PA Pro, c'est dire si ça le fait. (Note: J'ai fait une partie de ce test avec un ami, Gilles, lequel trouve qu'au contraire le frein de ce pédalier est trop dur. Il préfère donc le T3PA de Thrustmaster, plus progressif, même s'il est un peu moins réaliste.) L'expérience Project Cars est donc globalement satisfaisante, un poil inférieure à ce que propose le combo T300RS+T3PA Pro, mais on est évidemment pas au même prix.

Avec F1 2015, le volant manque clairement de puissance. Très peu de sensations, très peu de retour de force, et une conduite assez molle. Encore une fois, c'est vers l'utilisation des drivers par Codemaster qu'il faut regarder puisque Project Cars s'en sort très bien. Mais le volant est récent et il faut donner le temps au développeurs pour améliorer son utilisation.

Drive Club est probablement celui qui déçoit le plus. Bien que parfaitement reconnu, le volant offre un effet de flottement des plus désagréables, ôtant toute impression de conduire une vraie voiture. Le ressenti de la route et de ses virages est quasi inexistant. Ensuite, les vibrations sont exagérées par rapport au retour de force. Du coup, impossible de régler le volant correctement. Néanmoins, le G29 révèle ici sa précision de jeu avec une excellente réactivité et une très bonne maniabilité. J'espère qu'on peut s'attendre à une amélioration de la gestion de ce volant dans Drive Club dès un futur proche. Il ne tient qu'à Evolution Studio de se pencher un peu plus sur la question.

Sur PS3, l'expérience est aussi décevante. Dans Gran Turismo 6, une référence pourtant en matière de comportement des volants, le G29 n'est pas au niveau du G27. J'ose imaginer que c'est le temps qu'une petite mise à jour des drivers PS3 se fasse, parce qu'on est vraiment loin de ce que le G29 sait faire. Il en va de même pour de nombreux jeux comme la série F1, NFS Shift ou NFS Hot Pursuit. Le seul avec lequel ça le fait vraiment bien, c'est Colin Mc Rae Dirt 2. Et c'est assez étonnant quand on pense que ce même jeu n'est pas agréable avec le G27, ni même avec le T300RS.

Sur PC, alors que le driver est tout jeune, on a déjà quelque chose de plus intéressant. Encore une fois, Project Cars est le jeu qui propose la meilleure gestion du volant avec les réactions les plus réalistes, mais Assetto Corsa s'en sort pas mal du tout. Par contre, si vous êtes plutôt Dirt Rally, vous risquez juste de maudire la gestion des vibrations, complètement anarchique.

Reste qu'après des heures de jeu et de comparaison, le G29 garde tout son charme, mais se montre systématiquement inférieur à ses concurrents.


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Deux fois le même ?

Le modèle qui m'a été proposé pour le test est le G29, officiellement compatible PS3, PS4. Evidemment, les deux constructeurs de consoles protègent délibérément leur territoire et c'est sans surprise qu'un autre modèle, le G920, sortira dès le mois d'Octobre avec une compatibilité Xbox One et PC... mais pas Xbox360.

Entre les deux modèles, peu de différences et beaucoup de points communs. Déjà, ils partagent exactement la même technologie, la même motorisation, le même pédalier et le même boitier de moteur. La finition est elle aussi identique avec les mêmes matériaux utilisés aux mêmes endroits. Les différences, vous les trouverez donc toutes au niveau du panel du volant, avec les boutons spécifiques à chaque console (Share, Option, Play pour la PS4 et les boutons Xbox pour la Xbox One), mais aussi une roulette de sélection cliquable et deux touches supplémentaires L3 et R3 exclusives au G29.