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Autoproclamé média le plus immersif jamais inventé, le jeu vidéo a pourtant parfois du mal à véritablement ne faire qu'un avec le joueur. Si son interactivité nous donne un contrôle direct, elle est aussi paradoxalement la barrière qui nous empêche d'être totalement happés par une œuvre.
Une fois n'est pas coutume, Noël s'annonce cette année encore particulièrement riche. A y regarder de plus près, on a même du mal à se souvenir d'une telle avalanche de titres triple A concentrés en une si courte période.
Épineuse question que celle du prix du jeu vidéo. Alors qu'on tente souvent de donner au média une place similaire à celle du cinéma ou de la littérature en tant que divertissement culturel de masse, il a historiquement été toujours moins abordable financièrement parlant.
Dernier titre signé Rockstar, Red Dead Redemption cultive bon nombre de points communs avec un certain GTA, à tel point qu'il était d'ailleurs présenté par son développeur comme une transposition de ce dernier dans l'univers du western. Pourtant, Red Dead Redemption va plus loin.
 Constamment repoussé, Alan Wake arrive pour de bon sur Xbox 360. Un accouchement quelque peu douloureux, long, à tel point qu'on avait presque oublié le talent de Remedy pour conter des histoires intéressantes, percutantes. Reste qu'avec un réveil aussi difficile, il semblait sage d'attendre d'Alan Wake un titre séduisant mais perfectible. État d'esprit pertinent, puisque c'est quand on