Test

Puppeteer a été pour moi un chemin de croix, une douleur constante dans ma quête masochiste pour finir les 7 actes (oui c'est long !). Je me suis ennuyé devant tant de verbiage, j'ai été énervé par ce gameplay approximatif et souvent interloqué qu'on puisse faire un jeu de plateforme sans la moindre réflexion sur le level design que réclame le genre. Puppeteer est un théâtre, ce qui
Pikmin 3 est sorti au cœur de l'été, entre la chaleur et les bords de mer, entre les siestes dans le jardin et les fruits bien mûrs. Une période de l'année qui sied bien au tableau miniature et coloré qu'il offre, à son rythme où la langueur d'une journée cède brusquement la place à l'urgence de sa fin, quand la nuit tombe et qu'il faut en catastrophe rassembler tous ses Pikmins
Un bel habillage minimaliste et une narration drôle et originale (l'humoriste Danny Wallace, excellent) peuvent parfois faire passer des vessies pour des lanternes. Thomas was alone joue la carte de l'épure et cela lui va comme un gant. Ses formes géométriques, ses lignes franches qui découpent un paysage, son utilisation majoritaire du noir, du violet et du bleu nuit composent un univers
Max Payne 3 me pose un vrai dilemme : la somme de ses défauts est à peu de choses près égale à la somme de ses qualités. J'ai pris autant de plaisir que j'ai pesté ou froncé le sourcil devant les (noires) aventures de Max, des bars et des rues sombres de New York aux favelas du Brésil, entre film interactif et gameplay exigeant.Max Payne 3, c'est un 38 tonnes qui a écrasé toute votre
Hotline Miami, c'est d'abord un son, celui d'une déflagration suivie d'une explosion de pixels rouges sur l'écran. Bloody Miami. Rarement le son d'un fusil à pompe aura aussi bien collé à la peau sale d'un JV. Hotline Miami trimballe sa violence hypnotique jusqu'à l'abstraction. A la fin, il ne reste plus que des tâches rouges sur la toile, une œuvre d'art qui fait saigner les pixels.Avec
Avec la sortie de GTAV en septembre, The Last of Us est le dernier « gros jeu » de cette génération, dont on ne sait pas encore très bien ce qu'elle aura apporté mais dont on peut aisément cerner les contours, avant le passage de témoin vers la PS4 et la One où narration et monde ouvert tenteront de cohabiter.Le nouveau Naughty Dog, qui avait péniblement ronronné voire crachoté avec
Dès son premier épisode, God of War avait tout donné. Le jeu ne cherchait pas se brûler les ailes face aux BTA stars comme Devil May Cry ou Ninja Gaiden, préférant l'approche directe, violente, sans trop de raffinement, que suggérait son héros, le toujours très énervé et premier degré, Kratos et lorgnait souvent sur le modèle du Zelda-like (capacités nouvelles à acquérir et
Hormis un succès commercial (enfin !), on ne sait pas trop ce que PlatinumGames avait à gagner en reprenant ce projet avorté de Kojima Productions. D'abord, Hideo Kojima, qui, tel le junkie, prétend pouvoir arrêter quand il veut, avait laissé sa jeune équipe se dépatouiller avec un jeu d'action entre infiltration, découpage et nawak classieux (des pastèques !). Tout ça pour le fantasme
Tomb Raider se vend bien, merci pour elle. Un échec commercial des nouvelles aventures de Lara aurait sans doute scellé le sort de la licence pour quelques années. En choisissant la voie du AAA d'action, les américains de Crystal Dynamics ont sauvé la série, l'ont replacée sur le devant de la scène médiatique (c'est un plébiscite !) et ont fossoyé la tombe de la vieille Lara Croft. Lara
Jouer ou rejouer aux deux jeux de Fumito Ueda en 2012 m'a rappelé combien le génial game designer japonais m'avait manqué sur cette génération et combien un Last Guardian, même abîmé dans un long couloir temporel de plus de 5 ans (une éternité à l'échelle du JV), serait salutaire pour mes doigts de joueur et mon esprit rêveur (et, j'ose espérer, pour tous les game designers qui