Voilà, 2013 est passé. Il est temps de se remémorer tout ce qu'on a fait durant l'année en pleurant, un verre de Whiskey à la main tout en écoutant du Johnny Cash. Il est désormais l'heure de rendre des comptes vidéoludiques à l'univers. Parce que oui, après avoir crié sur tous les toits que j'ai passé mon temps à jouer à de mauvais jeux, je dois désormais faire mon classement de l'année. Oui, je DOIS.
Non, non, pas mon classement des jeux sortis cette année (c'est beaucoup trop mainstream pour le hipster que je suis), mon classement de TOUS les jeux que j'ai fait cette année. Du meilleur au plus mauvais. Parce qu'au final, à part quelques statuts de temps en temps, je ne décris que rarement le ressenti que j'ai par rapport à certains jeux. Il se peut même que j'adore Assassin's Creed et Beyond, qui sait ?
Allez, c'est parti pour le top 38 des jeux que j'ai fait en 2013. Et j'indique même si j'ai fini le jeu en question. Si c'est pas de la pure honnêteté honnête, ça.
1) Half Life - PC
Jeu terminé : OUI.
C'est peut-être un peu facile de mettre en tête le jeu qui est considéré par beaucoup de monde comme le meilleur FPS de tous les temps. Et je suis d'ailleurs tenté d'être d'accord avec eux, mais peut-être faudrait-il que je refasse le second épisode pour me décider.
D'une part, Half-Life est le meilleur jeu que j'ai fait cette année parce qu'il arrive à créer un univers avec une personnalité très forte. Même si le design de certains ennemis est un poil lambda (surtout au niveau des gros robots et gros monstres, qui font un peu Darksiders, et vous savez désormais ce que je pense du design des monstres dans Darksiders), il n'y a quasiment que Valve qui sache trouver l'équilibre parfait entre character design et puissance des ennemis pour qu'on se dise "oh non, pas lui encore", exactement le même sentiment qu'on a en tombant sur une Witch ou un Jockey dans Left 4 Dead.
D'autre part, l'époque de sortie du jeu fait qu'il est dans un entre deux parfait. On a d'un côté l'aspect très scripté des productions actuelles (avec des explosions bien senties, quelques jumpscare, de la narration en temps réel), et tout ce qui faisait que les FPS des années 90 étaient jouissifs : beaucoup d'armes différentes avec un tir secondaire, des environnements fermés qu'on traverse plusieurs fois pour accentuer le côté claustrophobique, une bonne vieille barre de vie qui t'oblige parfois à recommencer une salle 25 fois parce que t'as sauvegardé juste avant avec 1 point de vie etc.
L'univers a beau être classique pour du jeu vidéo - d'ailleurs on sent qu'ils n'avaient aucune idée d'où ils allaient avec leur histoire de G-Man et d'univers parallèle, mais du coup on a peu d'explications ce qui pousse le joueur à se focaliser sur des détails (comment ouvrir une porte, comment débloquer cette valve...) plutôt que sur le background, renforçant de ce fait l'enfermement du joueur qui sait que quelque chose de gros se passe sans savoir quoi - il est bourré de personnalité. C'est finalement pas si étonnant que le jeu soit aussi culte : le moindre bruitage banal est traité avec assez de finesse pour qu'il reste en tête.
Et un huit clos de science fiction sans "codex" ou autre "voxophone" pour te faire croire qu'ils ont pensé à leur univers ? Oui. Mille fois oui. Ne faites pas ça pour Half Life 3, pitié.
2) Hotline Miami - PC
Jeu terminé : OUI.
Aah, Hotline Miami. Ce jeu et moi, on a passé notre temps à jouer au chat et à la souris. Pour tout vous dire, je l'ai acheté le jour de sa sortie et j'y ai joué trente minutes. Ces trente minutes m'ont totalement écoeuré : je trouvais l'image dégueulasse (c'est un parti pris, certes, mais certains sprites restent vraiment horribles et tout n'est pas hyper lisible), le gameplay approximatif, les contrôles pas bien calibrés (notamment en ce qui concerne le lock).
Puis j'ai réessayé quelques mois plus tard, et je me suis pris un double high kick retourné ceinture noire de karaté dans la mâchoire. Je compare souvent mon expérience avec ce jeu à un tunnel. Un tunnel où on ne voit pas grand chose, où on trébuche, on tâtonne les murs, on avance sur un rythme musical qui pousse à aller en avant. Et à l'heure de sortir du tunnel, on se retourne pour voir le chemin qu'on a parcouru, en n'ayant aucune idée de pourquoi ce tunnel a été aussi jouissif.
Parce que j'ai pourtant eu du mal à rentrer dans ce tunnel, mais Hotline Miami c'est une infinité d'éléments qui poussent le joueur à avoir la tête qui tourne : que ce soit la musique ultra répétitive, presque énervante (il y en a une qui est très subtilement nommée "Inner Animal"), les graphismes flous et carrément dégueulasses, les différents effets épileptiques, notamment quand on tue quelqu'un, le scoring qui pousse à aller le plus vite possible et varier ses meurtres...
J'aime beaucoup comparer ce jeu à Kane & Lynch 2 : Dog Days, parce qu'ils provoquent la même sensation d'avoir passé tout le jeu la tête sous l'eau, voire baigné dans une violence inouïe bien loin de la banalisation du sang qu'on a dans d'autres oeuvres. Pour l'un comme pour l'autre, c'est une violence gênante, pourtant entièrement graphique, mais amenée par une mise en scène qui empêche de voir les détails lors du meurtre, mais nous la montrant clairement une fois le massacre passé.
3) NFS Most Wanted - PS3
Jeu terminé : OUI.
Y a-t-il de plus grand challenge que de donner des arguments pour expliquer pourquoi un Need For Speed est l'un des meilleurs jeux que j'ai fait cette année ? Non sérieux, c'est une série faite par, pour et sur des kékés des plages qui se promènent le torse bombé en s'écriant "wesh mademoiselle t'es charmante, viens on copule".
Et pourtant, Need For Speed : Most Wanted est un trip phénoménal, et de très loin le jeu sur lequel j'ai passé le plus de temps en 2013. Je ne sais pas vraiment si c'est l'ambiance de la ville (qui est très bonne, mais en deçà de celle de Burnout Paradise du même développeur) qui m'a charmé, la conduite arcade mais avec une marge de progression gigantesque (notamment avec le "tuning" en pleine course) ou tout simplement le fait que ça soit l'open-world multijoueurs dont je rêvais depuis toujours. C'est simple, il n'y a aucun autre mode multijoueurs qui soit aussi fluide dans la progression de course en course, aussi intelligemment conçu ni aussi fun. Enfin si, il y a ceux de GTA San Andreas et Just Cause 2, mais ce sont des mods crées par des fans. Donc ça compte moins.
Enfin bref, Most Wanted c'est LE vrai Burnout multijoueurs de cette génération. Ca a presque gommé mon traumatisme à la suite de l'horrible Burnout Paradise. Presque.
(coucou les gens qui ont aimé cette horreur !)
4) Papo & Yo - PC
Jeu terminé : OUI.
Papo & Yo, c'est exactement le genre de jeu dont je déteste parler, parce que je me sens comme les journalistes qui ne savent pas décrire un jeu et qui utilisent donc le mot "poétique", tel un aveu d'impuissance face à l'impossibilité d'utiliser correctement des mots.
D'ailleurs, Papo & Yo c'est carrément ça : une métaphore géante de la figure paternelle qui permet de ne pas avoir à la décrire directement. J'ai personnellement eu du mal à voir le fameux monstre comme un père (même si la métaphore est expliquée à la fin, malgré le fait qu'on la devine au bout de trente minutes de jeu) et me suis tellement approprié l'histoire que ma lecture de la métaphore a été très différente de ce qu'elle racontait. Parce qu'au final, l'histoire a beau être celle d'un père alcoolique qui détruit tout autour de lui (le tout narré du point de vue du fils), c'est raconté avec une telle sensibilité et un tel recul que la métaphore reste très universelle, ce qui est en soi une énorme réussite quand on voit le nombre de jeux se voulant évocateur ou métaphorique et qui en deviennent totalement ridicules (coucou Far Cry 3).
5) Grand Theft Auto V - PS3
Jeu terminé : OUI.
Qu'est ce qui n'a pas déjà été dit sur GTA V ? Rien. J'ai aimé. Jeu suivant.
6) Knights Of The Old Republic - PC
Jeu terminé : OUI.
J'ai encore du mal à croire que KOTOR ait été fait avant la série Mass Effect. C'est très simple, à part pour le combat, il lui est supérieur en tout point. Mais outre l'univers épatant, les personnages assez intéressants (pas non plus totalement dingues, surtout à cause des dialogues médiocres), l'histoire correcte, ce qui m'a le plus marqué c'est le rapport entre le côté clair et obscur.
D'après moi, aucune autre oeuvre de toute la saga Star Wars - films inclus - ne traite aussi bien le danger qu'est le côté obscur. En fait, il y a carrément toute une partie du challenge du jeu qui consiste en ne pas tomber dans le côté obscur (sauf si on y tombe délibérément, ce qui est un choix possible et intéressant). J'ai fait un article dessus et pour éviter de me répéter, je vais m'arrêter là.
Mais en tout cas, rejouer à Mass Effect après avoir fini KOTOR est devenu une expérience assez pénible.
7) Bioshock Infinite - PC
Jeu terminé : OUI.
Qu'est ce qui n'a pas déjà été dit sur Bioshock Infinite ? Rien. J'ai aimé. Jeu suivant.
Petit mot quand même sur le fait que, comme ça a déjà été dit des milliards de fois, on a l'impression que l'histoire et le gameplay ont été crées séparément. Voire carrément que tout le gameplay est uniquement crée juste pour que le jeu puisse s'appeler Bioshock. Et ça, c'est bien énervant.
8) Flashback - MEGADRIVE
Jeu terminé : OUI.
Là c'est le moment où je suis hyper content parce que j'ai pas à résumer mon avis ici puisqu'il est déjà là. Merci, moi du passé !
9) Game Dev Tycoon - PC
Jeu terminé : NON, arrêté aux jeux triple A.
Game Dev Tycoon est un jeu on ne peut plus troublant. En fait, je dirais qu'il ne porte pas très bien son nom. En lançant le jeu, je m'étais mis le défi d'être le même genre de développeurs qu'Obsidian, à savoir des mecs spécialisés dans la narration, qui mettent un peu de côté la technique en laissant pas mal de bugs, mais réussissant à toucher un public de plus en plus large par le bouche à oreille. Autant le dire tout de suite : on ne peut pas.
Dans un certain sens, ça ressemble plutôt à une simulation d'éditeur que de développeur, puisqu'on ne peut pas être Telltale qui fait toujours le même type de jeux en s'améliorant à chaque fois : dès le deuxième jeu du même genre que le premier, on se fait incendier par la presse.
Mais malgré ça, c'est un jeu de gestion très très solide. Je ne suis pas particulièrement fan de ce genre de jeux, du coup je n'ai aucune idée du standard de qualité actuel des jeux de gestion, mais je me suis pas autant éclaté sur ce genre là depuis Theme Hospital.
Et puis mon jeu "David Cage Simulator : Emotion Edition" n'a reçu que des 10/10 dans la presse, alors que demander de plus ?
10) Stranglehold - PS3
Jeu terminé : OUI.
John Woo ? Check. Show Yun Fat ? Check. Des tirs dans tous les sens ? Check. De la destruction tellement stylée qu'on ne fait pas mieux 6 ans plus tard ? Check. Un gameplay ultra stylé avec des pouvoirs méga cool qui permettent de viser les couilles des ennemis et les voir se rouler par terre de douleur parce qu'ils n'auront du coup jamais d'enfants ? Check.
Voilà.
11) Persona 3 Portable - PSP
Jeu terminé : NON, environs 25 heures de jeu.
Un... Un... UN JEU JAPONAIS bien classé !? Il doit y avoir une erreur. Ca a été développé par un européen ou un américain dans la cave de chez Atlus, c'est pas possible autrement !
Et bah en fait, si c'est possible. Bon malheureusement, ma PSP étant tombé sur des rails de RER, donc je n'ai jamais pu finir Persona 3, mais des 25 heures que j'ai joué, ce fut ma foi une bien belle expérience. Pourtant, il y a plein de choses vraiment pas terribles, à commencer par les sous-intrigues nous permettant d'avoir de nouvelles relations et donc de nouveaux pouvoirs trop SWAGGY SWAG, ou encore les décors de l'inframonde du dark world (ou quel que soit son nom) qui sont toujours les mêmes.
Mais étrangement, même si les personnages sont assez caricaturaux, je me suis pas mal attaché à eux. Ils ont beau ne pas être très profonds (sauf s'il y a un twist de malade à la fin du jeu, je ne le saurai jamais), ils ont juste assez de personnalité pour être attachants.
Généralement, les jeux qui se basent sur le relationnel proposent des dialogues nazes, pas du tout humains qui permettent au joueur de choisir clairement entre deux propositions, mais là, le rapport entre les deux mondes fait que c'est très intéressant d'apprendre à connaître les personnages secondaires.
Et puis, pour un machin japonais, il y a quand même assez peu de nudité putassière. Mais il y en a.
12) Guacamelee - PS3
Jeu terminé : OUI.
Guacamelee c'est typiquement le genre de jeu que je n'apprécie pas tellement. Jeu indé, platformer, basé sur la difficulté... Exactement les éléments qui font que j'ai trouvé Outland soporifique.
Du coup, pourquoi le mettre si haut dans le classement ? Bah... Je sais pas trop. Je ne sais honnêtement pas vraiment pourquoi j'ai autant apprécié y jouer. Peut-être que c'est grâce à cet univers complètement ouffement ouf avec des couleurs épileptiques quand on gagne un power-up, l'humour parfois bien senti (mais par toujours, puisqu'il y a une pluie de référence à d'autres jeux qui sortent de nulle part), les musiques offrant deux ambiances distinctes, puisqu'on peut passer du monde des vivants au monde des morts...
Ou peut être que ça vient simplement du bruitage parfait des coups de poings. Oui ça doit venir de là.
13) Superbrothers : Sword & Sworcery - PC
Jeu terminé : OUI.
Je n'arrive pas à savoir ce qui est le plus bizarre dans Superbrothers : Sword & Sworcery : son titre ou son contenu ? Et j'arrive encore moins à savoir quoi en dire. C'est beau, ça c'est sur. Et ça fait zizir aux oreilles. Mais est-ce que c'est bon ?
Oui. Je crois. Je sais pas. C'est un jeu définitivement associé à une période calamiteuse de ma vie. Donc est-ce que j'arriverais à en parler sans m'énerver ?
Non. Je crois. Je sais pas.
14) Yesterday - PC
Jeu terminé : OUI.
A priori Yesterday c'est exactement le genre de jeu fait pour me plaire. Y'a une histoire. Voilà. C'est le seul critère qu'il me faut.
Le truc avec Yesterday, c'est qu'il peut être coup sur coup génial et complètement ridicule. L'humour n'est pas trop mauvais, malgré l'abondance de politiquement correct et le manque d'humour random à la Runaway et The Next BIG Thing, et le scénario se laisse suivre. Mais ça reste un scénario de jeu vidéo, qui m'a honnêtement bluffé sur le coup, mais qui est au final assez médiocre quand j'y repense.
Les vraies qualités du jeu, ce sont les situations parfois bien vues, et l'ambiance globale du jeu, qui sont assez réussies. Mais outre ces éléments, ce n'est pas vraiment un jeu mémorable.
15) LEGO Batman 2 - PS3
Jeu terminé : OUI.
Comment décrire le plaisir de jouer à un jeu de Traveller's Tale sans passer pour un gosse de 3 ans ? Impossible, puisque c'est tout simplement un plaisir régressif. Dans l'absolu, ça pourrait être une bonne chose, mais dans les faits, quand je me rappelle ce que j'ai accompli dans le jeu (puisque j'ai eu le trophée platine, en COOP bien entendu, sinon ça serait pas drôle), est-ce que ça valait vraiment le coup ?
Les jeux LEGO, c'est la définition même du jeu vidéo qui te rappelle ton boulot de merde, mais tu peux pas t'empêcher de continuer. Outre l'ambiance excellente de Gotham, les dizaines de personnages uniques qui ont chacun des pouvoirs uniques (puisqu'il y a pratiquement tous les personnages de DC Comics, qu'ils soient célèbres ou non) ou encore les dialogues bon enfants, LEGO Batman 2 est un jeu basé sur la collectionnite, qui passe son temps à mettre une carotte devant tes yeux pour que tu répètes inlassablement les mêmes choses : refaire un niveau avec de nouveaux personnages, trouver tous les éléments à collectionner sur la map etc.
Mais bon, soyons honnêtes deux secondes, même si c'est un plaisir quasiment malsain, c'est un plaisir quand même.
16) Dishonored - PC
Jeu terminé : Oui.
Avant toute chose, il est important de dire que Dishonored fait partie de ces jeux que j'ai fait en deux étapes : la moitié du jeu il y a un an, l'autre moitié il y a quelques jours.
Je ne sais pas si c'est parce que je n'ai jamais vraiment réussi à complètement maîtriser le jeu, mais je l'ai trouvé passablement oubliable. J'ai eu le sentiment de jouer à un mélange de Deus Ex et Thief, mais fait par des gens qui ne savaient pas trop comment bien équilibrer leur jeu. Effectivement on peut jouer comme ça nous chante, mais c'est tellement simple de juste utiliser le pouvoir pour voir à travers les murs et celui pour se téléporter que rien ne m'a vraiment poussé à utiliser d'autres pouvoirs, ou d'autres façons de jouer. Il y a tout un système de combat au corps à corps que je n'ai jamais appris à maîtriser parce que c'était tellement plus aisé de recharger ma partie dès que j'étais repéré.
Mais au final, même si mon expérience globale avec ce jeu a été passablement anecdotique (J'ai vraiment trouvé l'univers inintéressant. Les pavés à lire qui m'expliquent que des mecs ont pensé à leur univers mais ont préféré les mettre en format textuel alors qu'ils ont un moteur 3D qui leur permet de raconter des trucs, je trouve ça ridiculement flemmard), ça m'a fait me poser pas mal de questions par rapport à l'implication du joueur dans sa propre expérience. Est-ce qu'on peut considérer qu'un jeu a raté quelque chose quand le joueur doit s'obliger à ne pas utiliser tel élément pour avoir un peu de challenge (et donc du fun) ? Ou est-ce qu'au contraire c'est un signe que les développeurs sont conscients qu'un joueur n'est pas passif et qu'il doit non seulement "battre" le jeu, mais aussi remanier son expérience et se créer ses propres challenges ?
Après ces questions hautement philosophiques, je vais quand même donner mon avis final sur le jeu avec une autre remarque hautement philosophique : "Mouais, bof".
17) The Darkness 2 - PS3
Jeu terminé : OUI.
The Darkness 2, c'est l'histoire d'un jeu que j'ai trouvé à 3 Z'euros en version collector donc je l'ai acheté. Ni plus ni moins.
Le problème du jeu, c'est qu'il est finalement très anecdotique. C'est un FPS couloir rentre-dedans avec des pouvoirs pour essayer d'être un minimum original, là où le premier semblait l'être vraiment (original). L'histoire est intéressante, pas toujours hyper bien traitée, mais au final il y a des situations très bien trouvées, notamment lors de la première rencontre avec le méchant.
Mais je peux pas m'empêcher de me dire que c'est un jeu totalement anecdotique, avec une direction artistique sympa, des pouvoirs sympas, une histoire sympa, et le tout dans un mixeur ça donne un truc sympa, qui ne me font pas regretter mes 3 brouzoufs, mais qui m'aurait fait regretter mes 20 brouzoufs si je l'avais acheté à ce prix.
18) Catherine - PS3
Jeu terminé : OUI.
Catherine réussit à enfin instaurer une réflexion intéressante sur la vie de couple dans un jeu vidéo. Par contre, il rate totalement l'aspect participatif du joueur dans son histoire.
Les personnages sont intéressants, surtout Vincent, le type qu'on incarne. Mais voilà, à de nombreux moments, le jeu demande clairement au joueur de dire s'il préfère Catherine ou Katherine (l'une étant sa copine et l'autre son amante), alors que Vincent est un vrai personnage qui a sa propre personnalité, ses propres doutes et ses propres goûts : il n'est pas le joueur et à aucun moment les développeurs n'essayent de nous faire croire à ça.
Du coup, quand j'ai vu l'influence que j'ai eu dans la vie de Vincent, je me suis un peu demandé pourquoi est-ce que je devais donner mon avis. Vincent est un personnage qui s'en prend plein la gueule pendant tout le jeu : il trompe sa copine sans vraiment le vouloir, il est dépressif et n'arrive pas à accepter sa condition d'adulte (coucou la crise de la trentaine !). Et au final, le joueur ne fait que décider s'il s'en prendra encore plus plein la gueule ou non.
Si Vincent était clairement la représentation du joueur, j'aurais pu être plus impliqué, mais il y a tellement de paramètres différents qui font qu'il m'était impossible de m'identifier à lui, à commencer par le fait que les deux C/Katherine aient des personnalités définies, qui ne me ressemblent pas du tout, donc forcément j'attendais plutôt qu'on me raconte une histoire avec des personnages écrits plutôt qu'on me demande "laquelle tu préfères" (de manière indirecte, puisque les questions ressemblent plutôt à "Est-ce que tu préfères passer une soirée tranquille à la maison à regarder Love Actually avec la femme de ta vie, ou plutôt passer une nuit blanche d'orgie brutale avec 130 nanas la croupe en l'air ?").
Mais bon, c'est absolument pas traité comme une comédie romantique classique, et l'ambiance est terrible et fataliste. Et même si mon paragraphe sur l'ambiance est bien plus court que le reste, c'est au final ce que je retiens du jeu.
19) Call of Juarez Gunslinger - PS3
Jeu terminé : OUI.
Encore un FPS couloir totalement bourrin qui essaye d'avoir une touche d'originalité dans sa narration. D'ailleurs, cette dernière fonctionne plutôt pas mal, puisque les évènements qu'on suit sont racontés par un narrateur qui change les évènements en direct (par exemple "ah oui, j'avais oublié, on était en automne à ce moment là" et hop tous les arbres deviennent orange).
Le gameplay en lui même est moins jouissif que Call of Juarez 2 (qui est pour moi le nanar ultime de la génération), mais peut être que ça vient du fait que je l'avais fait sur PC, donc tu peux pas test wesh. Mais ça reste très agréable.
J'ai pas grand chose à rajouter, le jeu propose exactement ce qu'on lui demande : du snack qu'on oublie rapidement.
20) LEGO Pirates des Caraibes - PS3
Jeu terminé : OUI.
Voir la critique de Lego Batman 2, sans les dialogues et sans le monde ouvert, donc plus bas dans le classement.
21) Hawx - PS3
Jeu terminé : OUI.
Je vais être honnête, je me souviens plus de rien de ce jeu. Je sais que j'ai aimé, que le gameplay arcade était vraiment pas mal, mais c'est tout.
Donc je suppose que c'est bien.
Voilà.
Jouez-y.
Je crois.
22) Far Cry 3 - PS3
Jeu terminé : OUI.
Aaah Far Cry 3. Peut être le jeu qui m'a le plus marqué cette année. Je pense que toutes ses qualités et ses défauts viennent du fait que c'est clairement un jeu formaté pour plaire à tout le monde. Pas au grand public, non non, à tout le monde.
Du coup, t'as la compilation de tout ce qui se fait dans un FPS. Pas tout ce qui se fait de mieux, non non, tout ce qui se fait. Crafting ? Oui. Scripts ? Oui. Monde ouvert ? Oui. Possibilité de jouer infiltration ? Oui. De jouer bourrin ? Oui. Enfin quelle que soit votre question, la réponse c'est oui. Sauf si vous me demandez si je suis zoophile, mais bon, je m'égare.
Il fait partie de ces jeux-listes, dans lequels il y a quelque part un menu avec une liste de courses qui explique combien de choses il reste à faire sur la carte afin de le finir à 100%. Donc tu vas de lieux en lieux, pour capturer des bases ennemies (de très loin ce que j'ai préféré dans le jeu, puisqu'il y a quand même plein de trucs qui peuvent se passer aléatoirement, notamment avec les animaux sauvages), trouver des reliques, des cartes mémoires etc.
Et puis, une fois que j'ai rasé toute la carte, j'ai du faire les missions principales. Et là, j'ai pleuré pour deux raisons. La première, c'est que les missions principales sont nulles. Rien d'intéressant, rien de subtil, on tire sur des méchants et voilà. La seconde, c'est que le jeu se croit malin. Et le pire de tout, c'est qu'il y a des gens qui le croient aussi, il suffit de voir les analyses de Canard PC qui pensent sincèrement que l'histoire regorge de subtilités scénaristiques qui sont des mises en abîme des blockbuster vidéoludiques.
Alors qu'en fait c'est globalement une succession de personnages qui font leur one-man show en regardant la caméra en faisant les fous fous fous !
Alors qu'honnêtement, il n'y a aucun personnage qui soit plus facile à écrire qu'un mec fou et imprévisible.
23) The Cave - PS3
Jeu terminé : OUI.
Dommage. C'est bien écrit, c'est drôle, mais c'est absolument horrible à jouer.
Dommage.
24) Grid 2 - PS3
Jeu terminé : NON.
Le premier Grid était l'un des jeux de course les plus cool que j'ai fait sur cette génération. Le second est exactement pareil et m'a fait me rendre compte que c'est juste un Gran Turismo arcade, en fait.
Donc : mouairf.
25) From Dust - PC
Jeu terminé : Non, bloqué au dernier niveau.
Un jeu où on peut faire joujou avec des éléments naturels ? OH FUCK YEAH.
Il n'y a qu'un truc qui m'a énormément gonflé avec ce God Game made in Eric Chahi (ce Dieu vivant), c'est l'objectif à atteindre à chaque niveau. En fait, j'ai eu l'impression d'avoir un jeu avec uniquement des missions annexes, type Sim City qui a un mode principal où on doit simplement faire vivre notre ville et des missions annexes où on doit atteindre un objectif. A ce qu'il paraît il y a un mode libre après la mission finale, mais vu que j'ai jamais réussi à la finir, je le verrai jamais.
S'ils tenaient vraiment à leurs objectifs, je pense qu'un système à la Theme Hospital aurait été parfait : un système avec de simples objectifs (obtenir un nombre déterminé de brouzoufs), sans trop de script, ou alors avec condition.
Oh un dernier truc : dommage d'avoir rendu le jeu injouable à la souris. C'est con pour un God Game.
26) Wesident Iveule... Faaaïve. - PS3
Jeu terminé : OUI.
Nanar. Voilà. C'est un nanar. C'était d'alleurs un nanar très rigolo, surtout en COOP, jusqu'à ce que j'arrive au boss de fin totalement injuste avec ses QTE atroces. Et là j'étais vraiment pas content tout rouge, du coup j'ai terminé le jeu sur une note négative.
Et vous savez ce qui est le plus triste ? C'est le seul jeu Resident Evil auquel j'ai joué. Snif.
27) Chrono Trigger - SNES
Jeu terminé : NON, bloqué au boss final.
28) The 3RD Birthday - PSP
Jeu terminé : OUI.
Je n'ai jamais fait de Parasite Eve, que ça soit le premier ou le second. Et honnêtement The 3RD Birthday m'a pas donné envie de m'y mettre.
La façon la plus simple de décrire l'univers et l'histoire, c'est de dire que c'est un jeu de Square Enix : des personnages vus trente milliards de fois et pas mieux fichus qu'ailleurs, des situations trop WTF OLALA SE RETOURNEMAN DE SITUACHIONNE, des cinématiques qui n'ont rien à dire à part que Square met beaucoup de thunes dans leur département CGI... Et puis le jeu en lui même ne raconte rien.
N'ayant pas fait les deux premiers que PSOne je ne peux que supposer, mais j'ai le sentiment que le déroulement du jeu a été fait pour ceux qui connaissent déjà l'univers et les évènements. Il y a parfois de gigantesques ellipses qui empêchent totalement de s'impliquer dans le jeu, des retours en avant et en arrière dans le temps (il y a même certains passages pour lesquels je ne sais toujours pas si ça se passe dans le futur ou dans le passé), et des personnages qui apparaissent comme si on était sensés les connaître.
L'univers est relativement intéressant, mais bon, il baigne dans un bain nauséabond de japoniaiseries insupportables, donc j'ai aucune envie de m'impliquer.
Ah oui le gameplay : je m'en souviens plus. Comme ça c'est fait.
29) Remember Me - PC
Jeu terminé : OUI.
Résumé rapide de mon expérience avec le jeu :
- Couloir.
- Combats de Batman Arkham du pauvre.
- Couloir.
- Plateforme encore plus minable que Uncharted et Castlevania LOS réunis.
- Couloir.
- OMFG LE REMIX C'EST TROP BIEN BEST IDEA EVER J'ADORE CE JEU GOTY GOTY.
- Couloir
Répétez ça 4 fois et vous avez Remember Me.
30) Sleeping Dogs - PC
Jeu terminé : OUI.
Sleeping Dogs c'est pour moi l'équivalent de Saints Row 3, mais en moins arrogant.
Contrairement à GTA, on a clairement des types de gameplay différents : du "vrai" TPS, du "vrai" corps à corps façon Arkham, de la "vraie" conduite... Le seul souci, c'est que tous ces gameplay sont inconsistants et qu'ils sont chacuns dépassés par d'autres jeux spécialisés dans ce genre précis. Du coup, je ne peux pas dire que ça soit vraiment désagréable à jouer, mais on traverse chacun des niveaux avec désintérêt, puisque c'est du déjà vu en plus banal encore.
Je pense que j'aurais accroché à l'histoire assez facilement s'il n'y avait pas ce soucis de langue. Tout le monde parle anglais à Hong Kong ? Non merci, ça n'a aucun sens. Tout comme le sous titre du test de Gameblog :"GTA chez les Chinois". En Chine on parle chinois en fait, donc c'est plutôt "GTA chez les chinois sauf que c'est fait par des amerloques donc c'est pas du tout chinois c'est plutôt américain mais sauf qu'ils ont repris 3 bâtiments de Hong Kong et hop on croit que ça crée une ambiance dépaysante". Mais bon, ça faisait peut être un peu long comme sous-titre. Et puis, je suis mauvaise langue, y'a les musiques quand même.
Pour plus de dépaysement, autant jouer à Kane & Lynch 2.
31) Heavenly Sword - ATARI 2600
Jeu terminé : Non, bloqué aux deux tiers de l'histoire.
A force de vouloir absolument faire du grand public, il y a de ces jeux qui ressemblent à de bons jeux mais pas finis. C'est totalement le cas de Heavenly Sword. C'est bien mignon de vouloir simplifier le jeu, mais j'ai personnellement eu l'impression qu'il manquait des choses au jeu. Une simple parade notamment.
Ajoutez à ça un univers sans intérêt, des personnages mauvais (mais bien animés pour un jeu de 2007), et vous avez l'exemple parfait du jeu OSEF.
32) MAFIA 2 - PS3
Jeu terminé : OUI.
Pour le coup Mafia 2 est un jeu que j'avais déjà fait à sa sortie sur PC. J'ai voulu le refaire sur PS3 parce que j'ai quelques souvenirs agréables de l'ambiance du jeu.
Et honnêtement, aujourd'hui encore j'ai passé de bons moments avec lui. Quand je pense au jeu globalement, je pense à son rythme totalement pourri qui essaye de se la jouer Les Affranchis (avec les ellipses de plusieurs années), sa fin d'une nullité étonnante - quand on pense que ça a été écrit par les mêmes mecs que le premier épisode - et le gameplay sans intérêt.
Mais il m'arrive assez fréquemment de repenser à des détails vraiment bien trouvés. La musique des Fifties qui passe à la radio quand on sort d'un séjour de quelques années en prison, les personnages vraiment très intéressants, la représentation du respect mafieux... Je me souviens notamment de cette image dans la prison du big boss mafieux qui fait la cuisine alors qu'il a les plein pouvoirs, ou encore les potes de Vito qui l'engueulent quand il grille un feu rouge alors qu'ils n'hésitent pas à tuer pour un oui ou pour un non.
On sent qu'il y a un effort gigantesque pour essayer de rendre cette tension dans un univers mafieux, plein de respect et de contradictions.
Mais bon, en tant que jeu (et monde ouvert), c'est sans intérêt.
33) LIMBO - PS3
Jeu terminé : NON, arrêté à 2 heures de jeu.
ZZzzZzZZzzzZzzzZZZz. Ca y est, c'est fini ? Non ? Bon bah je désinstalle.
34) Tomb Raider - PC
Jeu terminé : OUI.
Et l'award de la blague de l'année revient à... TOMB RAIDER !
En y repensant, je sais même plus trop pourquoi je trouve ce jeu aussi naze. Parce qu'au final, je peux pas vraiment dire qu'il soit désagréable à jouer. Certes les contrôles sont directement clonés de Uncharted, mais j'ai jamais eu envie de jeter ma manette par la fenêtre à cause de comment ça se joue.
Je pense que l'énorme souci de ce Tomb Raider, c'est que c'est un jeu qui non seulement pioche dans tout ce qui se fait de populaire en ce moment, mais qui pense surtout être super subtil alors que quasiment tous les aspects qui auraient du être plus profonds sont ratés.
Je cite souvent cette anecdote vers le milieu de l'aventure qui m'a énormément choqué, et qui représente bien mon dégoût pour ce jeu. Il y a un passage dans lequel Lara et ses amis se rendent compte que l'un de leurs potes est parti depuis longtemps. On dit à Lara qu'il est allé dans l'épave d'un bateau pour aller chercher des "outils". Ni une ni deux, on emmène Lara chercher le type. Sur place, plein de méchants partout. On les massacre tous (après tout c'est un Tomb Raider, tuer des gens c'est l'essence de la série, non ? Ah ben non.) et on tombe sur le type. Il a une balle dans le ventre et est à l'agonie. Dans un dernier geste, il tend les "outils" à Lara et lui dit "au moins, je serai pas mort pour rien". Ces outils, c'est un tournevis et une clé plate.
Le mec s'est sacrifié pour un tournevis et une clé plate.
Y'a pas à dire, ils savent instaurer une ambiance réaliste, malsaine et pleine de compromis.
35) Homefront - PS3
Jeu terminé : OUI.
"Par le scénariste d'Apocalypse Now"
Ce qu'ils n'ont pas dit, c'est qu'il a scénarisé les 10 premières minutes et s'est barré faire quelque chose de mieux de sa vie.
Quatre heures de "vise le bridé" rempli de placement de produit de partout avec des graphismes PS2, c'est gentil mais non merci.
36) Battlefield 3 (solo) - PC
Jeu terminé : OUI.
Je remercie une nouvelle fois le moi du passé pour avoir fait une critique du jeu il y a quelques mois. Merci moi du passé <3
37) Assassin's Creed 3
Jeu terminé : NON, arrêté au moment où on incarne Connor.
Je pense que c'est un exploit en soi d'avoir tenu 3 heures sur ce jeu. Je pense que ce qui m'a fait continuer, c'est le personnage de Haytham Kenway, le premier protagonniste du jeu (mis à part Desmond mais j'en ai tellement rien à carrer de lui), qui est véritablement bien écrit, sobre, avec un doublage simplement parfait. J'étais curieux de savoir comment serait la transition avec Connor. Bon au final elle n'a aucun intérêt malgré un twist sympathique.
Mais ce n'est pas ça qui m'a fait arrêter. Vous savez tous très bien pourquoi j'ai arrêté : tout est listé ici.
J'arrive toujours pas à comprendre comment c'est possible qu'en 6 épisodes ils n'aient pas réussi à rendre leur gameplay meilleur, comment ils n'arrivent toujours pas à faire en sorte de bien expliquer les conditions pour réussir une mission et ne pas se faire désynchroniser sans même comprendre pourquoi, comment ils peuvent faire quelque chose d'aussi imprécis, comment on peut encore grimper à des bâtiments alors qu'on essaye juste de courir tout droit... AU BOUT DE 6 EPISODES !?
Jusqu'ici le plus mauvais des épisodes était pour moi Brotherhood, qui était un concentré de toute la nullité profonde de la série, et je suis à peu près sur que si j'avais fait le 3 en entier, je changerais d'avis.
38) Asura's Wrath
"Jeu" terminé : OUI.
Pour le plus mauvais jeu que j'ai fait cette année, je vous propose de vous régaler avec ma critique du jeu. Voilà voilà.
Hors du classement : Beyond : Two Souls - Twitch
Je suppose qu'à force de me moquer de Beyond, certains d'entre vous aimeraient connaître mon véritable avis sur Beyond. Et bien si vous avez bien lu ce classement, il n'implique que des jeux auxquels j'ai joué (j'ai même amoureusement noté si je les ai finis ou non).
Et bien, je n'ai jamais joué à Beyond. Enfin si, mais uniquement à la démo. J'ai vu la quasi intégralité du jeu dans le fameux Twitch de Nemesis, qui fut l'un des moments les plus épiques que j'ai pu vivre depuis que j'ai accès à internet.
Mais promis juré, je ferai le jeu en entier et en ferai un test définitif. Probablement dans la catégorie "Cher journal, aujourd'hui j'ai joué à un jeu de merde", d'ailleurs.
Voilà, ce fut chiant, mais au final je suis bien content d'avoir réussi à être plus ou moins exaustif sur tous les jeux que j'ai fait cette année. Evidemment, il en manque quelques uns, comme par exemple Max Payne 3 (mais je l'avais déjà fait en 2012) ou encore Metal Gear Vengeance Rising Of The Reveangeancing Ryse Vengeance Of Doom (ou un truc du genre), mais ça serait ridicule de donner mon avis sur une heure de jeu (dont 59 minutes de cinématiques en mode Random Japanese Bullshit).
Je lève donc mon verre à cette année 2014, qu'elle soit pleine d'émotion et de douches.
Bordel, j'avais dit que j'arrêtais en 2014.